VANUATU-île de Pentecôte : village de waterfalls, rencontre et cascade_ photos
EtoileDeLune
nathalie & dominique cathala
Sun 1 Jul 2012 05:00
Pendant notre séjour à Pentecôte, nous avons résidé chez Silas et Jocelyne au "waterfalls village". Sur l'île, un village sur deux est anglophone, le reste étant francophone et nous tombons au sein d'une famille qui parle le raga (langue vernaculaire) le bislama (ciment linguistique commun à tous les îles du Vanuatu), et l'anglais.
Pauvre Dom!
Comme il le dit si bien : "moi je parle très bien le français!!! Il est à la torture lorsque ça "baragouine english". Moi, j'adore parler l'anglais, et j'aime jouer le rôle de sa traductrice. Comme vous le savez, nous sommes complémentaires, et Dom me rend la pareille, dès qu'il s'agit de chiffres ou de raisonnements d'une logique cartésienne;-)
Dans cette petite pension de famille spartiate, nous rencontrons aussi le destin d'un baroudeur. Un "backpaker" de 47 ans, qui cumule les nationalités de Suédois, Portugais et Sud-Africain. Il est prof de langue en Suède, mais il a fait tous les métiers. Il consacre toutes ses "longues vacances" de prof à se balader dans le monde. Ce qui l'intéresse : les costumes, les coutumes, les danses tribales... Il n'est pas tellement passionné par les paysages. Sauf les extrêmes types grottes inaccessibles, Cayon à visiter à cheval... Il a l'allure d'Indiana Jones version suédoise! Au Vanuatu, il est servi! Il y trouve des sociétés complexes, des rites singuliers qui varient d'île en île. Bien qu'ayant déjà voyagé en Papouasie Nouvelle Guinée, le Vanuatu le passionne tellement qu'il se demande s'il ne va pas postuler en tant que prof sur Pentecôte. Tout le temps de notre séjour, nous consacrons nos journées aux habitants de l'île de Pentecôte et aux paysages, et le soir, autour de la lampe à pétrole, nous voyageons avec Carlos.
Renseignements pris, la PNG est vraiment l'un des pays les plus dangereux au monde. A éviter! Régulièrement, les touristes sont détroussés jusqu'aux os... Ou s'ils laissent la peau sur les os, il ne leur reste plus rien d'autre! Pas pratique pour éviter les moustiques gros comme des hélicoptères. Carlos ramène de merveilleuses photos de chefs du fin fond de la jungle... Il a séjourné deux mois dans cette jungle, où il n'a pas quitté sa machette, et où son tempérament "un peu guerrier" a été son meilleur allié. Par contre, s'il n'a pas eu à souffrir de la violence humaine, il a failli y rester à cause de la dysenterie... Il nous montre également des photos splendides d'Amérique latine, d'Afrique, d'Asie, ... Des photos dignes des plus beaux portfolios des magazines de voyages. Un grain parfait, une lumière irréprochable, des couleurs sans bavure, un brillant à faire pâlir l'amatrice que je suis! Et, il garde tout cela dans son epad... En rentrant, il s'est promis de contacter Dom pour poser les jalons d'un site Internet. Un bel échange donc, où il nous a ouvert à cette autre façon de voyager à laquelle nous aspirons (avec un grade inférieur dans le risque!) et nous l'avons conduit à la philosophie du partage. Nous verrons bien, qui adhèrera au mode de vie de l'autre...
D'ailleurs en parlant de photos qui mériteraient une meilleure qualité, je vous livre, pour le plaisir du partage, celles de la cascade du village. Soyez indulgents! J'avoue que je n'en suis pas très contente. Je peux me cacher derrière le fait que le ciel a été gris-blanc durant presque tout le séjour. Des nuages sans nuance, une luminosité peu coopératrice. Mais sans doute ai-je aussi à redire sur quelques réglages que j'aurais pu faire, pour compenser tout ça. Aujourd'hui, même, je me suis réessayée à la cascade de la sortie de Port Vila (Mélé), le temps étant au ciel bleu parfait. ... J'ai encore quelques bonnes leçons à prendre, et Dom me prodigue ses merveilleux conseils pour que je m'améliore.
A plus, pour d'autres découvertes de Pentecôte
Nat et Dom
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