COLOMBIE_Onde tropicale_IDA l'ouragan_ et bon repas
EtoileDeLune
nathalie & dominique cathala
Thu 5 Nov 2009 16:30
Objet : La patience est l'alliée de tous
les équipages, surtout avec de bons conseils météo
Photos : Musée de l'or de Santa Marta quelques fleurons de la culture précolombienne Liens vers plus de détails sur Santa Marta Bonjour,
Aujourd'hui, nous sommes sous la grisaille. Une onde
tropicale développe une grosse boule de nuages, dans notre nord. Cette boule est
farcie d'orages et de pluies. Tout cela semble rester bien au nord de la baie où
nous sommes. Et seuls les nuages nous bouchent le ciel. Pas de vent, pas de
soleil, dur dur pour l'énergie du bord! Il va falloir décider le capitaine à
faire du moteur pour charger les batteries.
Puisque je vous parle de la couleur du ciel, je vous
signale également que Ida a joué avec les nerfs des flottilles du sud-ouest de
la Caraïbe. Jean-Yves (du réseau du capitaine sur le 14 118kHz), mais aussi
notre ami Loïc resté dans son paradis de Curaçao, nous donnent des infos du
développement de cette méchante bête qui fomente son coup depuis plusieurs
jours. Elle n'était pas encore visible qu'elle faisait parler d'elle. Elle s'est
gorgée des eaux chaudes, du climat instable et des orages du golfe d'Arien au
Panama. Elle y a puisé sa force, pour se développer hier en tant que dépression
«eleven» et aujourd'hui c'est déjà un ouragan. Elle ne perd pas son
temps!
Nous allons donc rester à Guairaca, inutile d'avancer dans
l'ouest tant qu'Ida est dans les parages, même si elle est loin de nous. Ce sont
les phénomènes de fin de saison qui sont les plus imprévisibles. Les prévisions
la voient se diriger plein nord. Mais à tout moment elle peut décider de changer
sa course. Ici, dans nos montagnes, nous sommes tranquilles. Pas un bruit si ce
ne sont les aboiements sporadiques des chiens du village de pêcher ou les cris
perçants des rapaces qui utilisent les courants d'air des vallées pour grimper
et atteindre les altitudes qui leur permettent de trouver leur pitance.
Nous sommes donc au
calme, et profitons de nos journées pour nous balader en Kayak et voir les
copains, car nous comptons près de 10 bateaux au mouillage. Certains nous
invitent à leur table, comme sur le bateau «Flash», où l'un des plus grands
cuisiniers de Belgique est le chef du bord. Hier soir, c'était la fête, nous
avons dégusté des plats aussi délicieux les uns que les autres. De la grande
cuisine, ici dans le fin fond de la Sierra Nevada... C'est incroyable, mais
vrai! Le capitaine, Koun, désirait nous remercier pour les dossiers sur la
Colombie, que nous mettons à disposition sur Internet. Ca fait plaisir... Il
disait: «Sans ces dossiers, nous ne serions pas ici. Nous sommes passés lors de
notre premier tour du monde, très au large de la Colombie, n'osant pas nous y
arrêter tant la réputation était mauvaise!»
Aujourd'hui, ils sont ravis, ils n'oublieront jamais la
gentillesse de Reinaldo, et les rencontres de ces derniers jours. Notre virée à
Santa Marta, même s’il a plu, leur a ouvert de nouveaux horizons. Ils étaient
surpris, de se balader dans cette ville le nez en l'air, sans ressentir la
moindre insécurité. Découvrant une population affable et tellement soucieuse de
nous laisser un bon souvenir.
A bientôt pour des nouvelles du bord
Nat et Dom
Musée de l'or de Santa
Marta
Culture Tairona:
Depuis deux mille ans, les Indiens installés dans la Sierra Nevada travaillèrent l'or. Ils sculptaient et forgeaient des figurines représentant leurs croyances. La conquête espagnole
Au XVI ième siècle, les conquistadores mirent à mal la culture Tairona.
Après 75 annnées de luttes, les Indiens se réfugièrent dans les montagnes. Ils
grimpèrent si haut pour fonder de nouveaux villages, que les Catholiques et les
Espagnoles ne purent plus les atteindre. Aujourd'hui, les Indiens Koguis, Ikas
et Wiwas, se considèrent comme les plus anciens frères de l'humanité.
LIENS vers nos pages sur Santa Marta
ALBUM SANTA MARTA
|