PIRATERIE DANS L'INDIEN_le point sur la situation_liens utiles et articles
Bonjour,
Afin que la mer n’ait jamais le goût des larmes, je vous
livre la copie d’un article paru dans SeaBlue, le blog d’Arielle Cassim. Pour
compléter cet article, je vous donne les principaux arguments du ministère des
Affaires étrangères. Enfin, vous trouverez tous liens utiles sur le NET, afin de
prendre les bonnes décisions quant à votre programme de navigation.
1) Article paru sur Sea
Bleue à l’issue du salon nautique
Fuyez les pirates, ne naviguez pas dans certaines zones de l’Océan Indien“Après 4 mois de chasse aux pirates en Océan Indien, le commandant du Surcouf, Marc-Antoine de Saint-Germain est venu au Nautic, sur le stand de la Marine nationale afin de témoigner des actes de pirateries propagés dans cette zone devenue dangereuse. Assisté de Philippe Court , président du
yacht-club de France, et membre du CSNPSN, ils ont voulu tous les deux insister
auprès des plaisanciers afin de les détourner de cette navigation à risque vers
l’est, dans le golfe d’Aden, aux abords des côtes somaliennes, ou encore aux
abords des Seychelles. L’opération européenne Atalante Le 28 septembre 2011, dans le sud de la Mer Rouge, la frégate Surcouf a assuré l’escorte d’un navire de commerce italien affrété par le Plan d’Aide alimentaire (PAM) qui transporte du fret humanitaire vers Djibouti. 8 navires ont été récemment piratés et 200 otages sont
encore faits prisonniers en Somalie. Sensibiliser les plaisanciers à ces rêves actuellement impossibles à travers ces pays du monde. Si le commerce mondial est particulièrement touché par
ce phénomène, celui de la plaisance a déjà connu son lot de misères. Il est à noter qu’un acte de piraterie sur 14 atteint son but. Les défenses anticipées de la marine
marchande Un plan antipirate pour la 2e étape de la Volvo Ocean Race entre Le Cap et Abu Dhabi – départ aujourd’hui 11 décembre. Conscient des risques encourus par ses bateaux,
les marins et les équipes techniques, qui devront traverser l’Océan Indien, les
organisateurs la Volvo Ocean Race ont mis en place un plan antipirate consistant à
scinder en deux le parcours entre ces deux continents. 2) Le point sur la situation par le ministère des Affaires étrangères Les pirates utilisent le même type d’embarcation que les
pêcheurs locaux traditionnels (skiffs) et cherchent à se
fondre dans l’environnement de ces derniers. Les
navigateurs sont donc invités à éviter les zones de pêche et à s'écarter de
tout regroupement de petites embarcations.
Zones de
danger
Golfe d’Aden : Aucune route ne peut être
privilégiée pour la traversée du golfe d’Aden. La
relative sécurité dont pouvaient bénéficier les navigateurs à proximité des
côtes yéménites n’a plus cours : aujourd’hui, grâce à
l’emploi de « bateaux-mère », qui permettent aux pirates
de se projeter loin de leurs bases arrière, les attaques se sont généralisées à l’ensemble du golfe d’Aden, avec un risque accru
entre les longitudes 45°00E et 054°00E.
Bassin somalien / Mer d’Arabie / canal de
Mozambique: Des attaques ont lieu dans tout le
bassin somalien, des côtes africaines jusqu’à plus de 1200 Nq à l’est et dans la
plus grande partie de la mer d’Arabie, jusqu’aux
Maldives et Laquedives.
Critères de
vulnérabilité
- Les cibles privilégiées des pirates sont les
navires à faible franc-bord et à vitesse inférieure à 18
Nd ; les voiliers, les navires en pêche, en cabotage ou au mouillage
sont donc particulièrement
vulnérables.
- Les attaques sont conduites de jour comme de
nuit (par pleines lunes) et ont principalement lieu à la
tombée du jour ou au lever du soleil.
Recommandations du
ministère
Avant toute chose, il faut savoir que le
Ministère n’encourage aucun bateau à passer dans cette zone. “
Compte tenu des risques considérables de
piraterie dans cette zone et de la très grande vulnérabilité des voiliers, la première des recommandations émises
par la cellule du contrôle naval
volontaire en océan Indien est une très ferme incitation à ne
pas tenter de navigation en voilier
dans ce secteur où des attaques sont commises quotidiennement par des pirates qui n’hésitent pas à ouvrir le feu
pour parvenir à leurs fins : entreprendre une telle
traversée, met gravement en danger la vie des membres d’équipage, mais également celle des militaires, qui en cas de
détournement seraient amenés à secourir
les otages”.
La faible valeur marchande d’un voilier – en comparaison
d’un navire de commerce – ne protège en rien les
navigateurs des attaques : les voiliers comme les navires de pêche constituent des cibles potentielles ; les pirates connaissent
le prix de la vie humaine des membres
d’équipages et n’hésitent pas à se servir de cette monnaie d’échange pour
exiger des rançons tout aussi démesurées que pour les
navires de commerce. Dans les premiers mois de 2011,
deux voiliers ont été pris dont un a eu son équipage exécuté. L’autre équipage – une famille danoise – vit une détention
très difficile en Somalie.
Pour tout équipage décidant malgré tout de traverser le
Golfe d’Aden, vous trouverez des conseils et prérogatives dans un document à
télécharger à cette page : http://ambafrance-om.org/Recommandations-a-destination-des
COORDONNEES ETAT MAJOR ALINDIEN
:
Téléphones :
00.971.26.57.41.22 – 00.971.56.79.30.34 COORDONNEES COMPLEMENTAIRES Pour, les
voiliers navigants dans le golfe du Bengale, dans le détroit de Malacca ou en
mer de Chine méridionale :
3) Liens utiles : Extrait du blog d’Arielle Cassim : http://www.seableue.fr et sur Face Book http://www.facebook.com/Seableue Recommandations du ministère des Affaires étrangères : http://ambafrance-om.org/Recommandations-a-destination-des Article complémentaire paru dans le blog de l’Étoile de Lune : http://blog.mailasail.com/etoiledelune/414 Soyez prudents Nat et Dom |