TAHITI_musee des iles_un temoignage culturel unique_photos

EtoileDeLune
nathalie & dominique cathala
Mon 7 Mar 2011 03:10
Bonjour,

Pénétrer au musée des îles, c'est effectuer un voyage dans le temps. Nous découvrons d'abord la naissance des îles, puis les traversées épiques de tout un peuple en quête de nouvelles terres. Ensuite, nous nous immisçons dans la vie des Maohis avant l'arrivée des Européens. Nous découvrons leur mode de navigation et leur quotidien à terre. Un voyage où chaque objet traditionnel, ancestral trouve sa place afin de bien comprendre au fil de la visite quel fut le bouleversement apporté par les étrangers. Dans cette rubrique je ne reviens pas sur l'incursion des Européens, traitée ailleurs dans le blog. Le seul témoignage que nous en porterons ici, est l'ancre imposante de Cook retrouvée par des plongeurs en 1978. Pour le reste je privilégie de cette visite, tout l'aspect ethnologique.

Voici quelques extraits de la multitude d'informations diffusée dans le musée.

L'habitation


L'habitation à Tahiti se composait de plusieurs maisons :
- une grande maison ovale dite "fare potée qui mesurait de 10 à 20 mètres de long
- une maison plus petite abritait la cuisine
- un abri pour la fabrication du tapa (étoffe des Polynésiens)
- un abri pour les pirogues...

La zone d'habitation familiale incluait les cultures vivrières, elle était entourée d'une clôture de bois, parfois agrémentée de pierres.

L'architecture était composée d'une poutre faîtière qui reposait sur des poteaux verticaux disposés dans le même axe. Deux rangées latérales de poteaux plantés en terre supportaient une poutre horizontale sur laquelle était fixée la base des chevrons en "purau" (espèce d'hibiscus sauvage), qui à l'autre extrémité se rejoignaient en se croisant au-dessus de l'arrête faîtière. Des ligatures en bourre de coco tressée ou en racines de 'ie'ie (freycinetia demissa) fixaient les assemblages mortaisés. Des feuilles de pandanus superposées ou des feuilles de cocotiers tressées formaient la toiture, à doubles pentes symétriques.

Les murs étaient parfois fermés par des gaulettes verticales. Pour la porte et par temps de pluie, on utilisait des fermetures mobiles en feuilles de cocotier tressées.

Le sol intérieur était recouvert d'une bonne couche d'herbes sèches.

Des feuilles, parfois des bandes de tapa, et les ligatures ornementales assuraient seules la décoration, alors qu'aux Marquises et aux Australes, certains poteaux ou planches étaient sculptés.

Aux Marquises, la maison était construite sur une plate-forme en pierre (pae-pae) élevée, faite de grosses pierres assemblées.

La toiture, dissymétrique, descendait jusqu'au sol, à l'arrière de la maison. Devant, au-dessus de l'entrée, les chevrons reposaient sur des poteaux courts.

Partout dans l'archipel, les maisons construites sur les pirogues pouvaient être transportées à terre et servir de campement temporaire.

Le mobilier et les outils


Comme pour la maison, le mobilier de base était fabriqué en matières végétales. Les nattes tressées de feuilles de pandanus, l'étoffe fabriquée à partir d'écorce d'arbre nommée aussi tapa, les appuis-tête, sièges, coffres étaient en bois. Les plats ou ustenciles de cuisines étaient faits de calebasses, le noix de coco... Il en était de même pour les outils du quotidien où l'herminette ne quittait pas les Maohis.

Habits traditionnels et instruments de culte

Quelle émotion aussi de découvrir des bijoux anciens, des ornements de guerriers faits en cheveux humains. Des "boucles d'oreille" en os, en ivoire de cachalot, des instruments de musique en peau de requin.

Venez avec nous, laissez vous guider en plusieurs épisodes dans le monde des Maohis
La suite photographique dans la rubrique suivante
Nat et Dom
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