MOOREA_Opunohu_Douceur de vivre en images

EtoileDeLune
nathalie & dominique cathala
Thu 19 May 2011 02:55
Bonjour,

Voici un petit clin d'oeil du quotidien à Opunohu. Le matin, la petite plage du mouillage résonne de chants, de rythmes de tambours, de cris d'enfants. Ce ne sont pas les vacances, encore moins l'école buissonnière, mais l'école tout simplement. En Polynésie, les enfants se lèvent tôt, le bus scolaire vient les prendre à 5h du matin. Les récréations se passent à l'ombre de grands arbres à pain, le midi, la cantine se déplace au bord du lagon. Petits plats dégustés après la baignade sur un ti faifai (grand plaid à la mode tahitienne, plein de couleurs et de motifs naïfs). Quelques cours de chants, de danse se donnent à l'ombre des cocotiers sur le sable blanc.

Le stress en Polynésie va se chercher loin, ailleurs, au-delà du quotidien...

Plus loin, toujours sur la petite plage de Opunohu, un club de voile enseigne les rudiments de la mer aux cours de CM1 et de CM2, une initiation. Le vent n'est pas toujours de la partie, alors le cours de navigation se transforme en grand plongeon-bombe dans l'eau translucide du lagon. Pour ramener les Hobby cat au club, alors que le vent paresse toujours, les enfants s'en donnent à coeur joie ramant couchés sur un flotteur, pédalant entre les deux safrans. Le cours se termine par une bonne douche sous les cocotiers...

Quelle belle enfance! Se doutent-ils qu'ailleurs, d'autres enfants de leur âge s'enfoncent dans des tunnels, sous la ville pour se rendre en RER bondé à l'école? Les plus doués des Polynésiens s'en rendront compte, lorsqu'ils poursuivront leurs études à Paris, ou ailleurs en Métropole.

En attendant, ils savourent d'un grand éclat de rire, la douceur de vivre qui colle si bien à leur peau. Ils rentrent chez eux après la classe, ils retrouvent leur maman en train de jardiner. Le papa qui rentre de la pêche et qui nettoie le poisson. Devant la porte du jardin, sur la rue, un étal improvisé offre des fruits de l'arbre à pain, du poisson, des productions du jardin ou du lagon, un simple écriteau annonce le prix. Tout reste là, sans surveillance. Un éventuel acheteur, laissera les billets nécessaires, à la place de la marchandise. Non, non, ce n'est pas un cliché, c'est la vie, ici. La vraie!

J'aime profondément les Polynésiens. Heureusement que le territoire a octroyé une année de plus aux navigateurs de passage! Il n'y a pas si longtemps au bout d'un an, on était déjà forcé de partir. J'en aurais gros sur le coeur... Alors cette année de rab, nous la vivons comme un immense cadeau, dont nous partagerons chaque quartier!

A plus,
Nat et Dom
www.etoiledelune.net

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