Guide des Marquises (suite)

Hiva oa

La plus grande des îles du sud et l'île principale de ce groupe d'un point vue administratif. Montagneuse, comme toutes les Marquises, ses sommets se distinguent par le mont Temetiu, incisive de 1276 mètres d'altitude. L'île est réputée pour ses sites archéologiques et pour son tiki géant de Poumau (Naiki). Elle mérite une semaine de patience à se faire secouer pour la visiter.

Services disponibles sur Atuona (village principal)
Gendarmerie : 91,71,05
Dispensaire : 92,73,75
centre dentaire : 92,78,17
Comité de tourisme : 92,78,93
Air Tahiti, agence Atuona : 91,70,90
Banque Socredo, Atuona : 92,73,54
Station gazoil Temetiu : 92,71,85
Laverie cyber service (Sandra): 92,79,85
Station météo France Atuona : 92,73,78
Marquises création: 92,70,77 (Stéphanie)
SubAtuona Plongée : 92,70,88
Félix (achat de fruits) : 92,73,76 ou 92,77,41
Taxi : 76,72,90
Wifi Hot Spot (se connecter et payer par e-carte bleue)
Wifi Iaoranet : prendre des cartes prépayées chez Amélie (station essence) ou joindre Bruno à Tahiti 77,24,86

Pension à terre recommandée :
Pension Temetiu Village, contactez Gaby et Fély, ils sont extrêmement serviables et partagent la connaissance de leur île.
Vous pourrez également y louer des voitures.
www.temetiuvillage.com
heitaagabyfeli {CHANGE TO AT} mail {DOT} pf
(689)91,70,60

Les mouillages du nord
Lorsque le mouillage principal de Tahauku est trop fréquenté, vous pouvez tenter votre chance dans un des mouillages du nord. Celui de Hanaiapa semble le plus indiqué (il est ouvert aux houles de nord). Dans un décor sombre, un petit village se tapit au creux de la montagne. Vous y serez loin d'Atuona, et vous devrez prendre un taxi pour effectuer le trajet vers le centre administratif et commercial. Prix des courses :autour de 1500 fp pour l'aller simple.
Autres mouillages du nord :
Puamau est souvent dangereux en raison de la houle, nous ne sommes pas parvenu à y mouiller entre mai et octobre. Le plus simple est de louer une voiture à partir de Tahauku et de visiter le site archéologique par la terre (Beaux Panoramas par delà les cimes des montagnes).
Hanamenu n'est pas toujours accessible, si la houle d'est est trop forte, elle contourne l'île, le vent tourne beaucoup dans un ressac dangereux. Par houle de Nord, Hanamenu est à proscrire. Au centre du mouillage, une bouée appartient à un local. Il y attache sa barque de pêche ce qui limite l'approche vers la plage. Par contre, sur le route vers Ua Huka, ou Nuku Hiva, sans y jeter l'ancre, le décor d'une singularité inégalée mérite un détour.

Mouillage de Tahauku
9:48.15s 139:01.88 w (Mouillage côté Hot spot)
09:48.2441s 139:01.8584 w (Mouillage côté Ioranet)

L'un des mouillages les plus infernal que nous connaissons à ce jour. A partir du mois de juin, il se révèle diabolique. Les houles de sud y pénètrent et se fracassent sur toutes les parois, revenant secouer les coques par rebonds. Deux voiliers y logent à l'année. Ils sont ancrés avant et arrière. En général, tous les équipages choisissent cette solution pour tenter de minimiser le mouvement. L'autre raison est qu'en période d'affluence « on case » plus de bateaux. Entre avril et juillet, Tahauku, ressemble à une aire de stationnement. Nous avons compté jusqu'à 30 voiliers à l'intérieur de l'enceinte et dix dehors. En mai, ils étaient une cinquantaine en tout.

Les fonds sont de tenue variable. Vers la plage, sur fond de galets ça dérape. Au centre, un dispositif pour canaliser le flux de la rivière retiendra votre ancre dans un étau inextricable. Vous devrez faire appel à un plongeur pour récupérer votre ancre. L'Orin est indispensable sur l'ancre arrière (sans lui, vous risquez de perdre votre ancre, ou de voir un nouveau-venu se poser dessus et vous arracher votre ancre à son départ).

Balisage : Il faut prendre garde de s'installer derrière les repères jaunes alignés sur la côte Est. Les bateaux doivent impérativement se ranger derrière cette ligne imaginaire, pour laisser libre, l'aire de manœuvre du Taporo et de l'Aranui qui viennent se mettre à quai.

Sur le quai de Tahauku
Une station service vend outre le carburant, du gaz. Amélie, tient une petite épicerie de dépannage, avant 11 heures on peut y trouver du pain, ainsi que du kai kai (plats préparés à 900FP on y mange à deux). Se renseigner auprès d'Amélie pour obtenir des fruits. Sur la route d'Atuona, avant le pont, Félix (92,73,76 ou 92,77,41) vend aussi des fruits.

Village d'Atuona
Il se situe à 45 minutes à pied (30 si l'on prend le raccourci par la rivière hors saison des pluies). Parfois les habitants vous proposent de vous emmener en voiture, le « stop » se pratique de plus en plus rarement. Au village, on trouve plusieurs épiceries générales, quincailleries, une poste (distributeur de billet), une banque (distributeur)... la gendarmerie, ...
Chez Marquises Création, Stéphanie vend les plus beaux objets d'art sculptés de la région, ainsi que des vêtements peints par ses soins. Stéphanie est une ancienne navigatrice. Elle vit en Polynésie depuis de nombreuses années, et partage très gentiment son expérience.
Location de voiture
Le tarif n'est pas intéressant, néanmoins, une journée de location permet d'aller se balader dans la montagne et d'accéder à certains site archéologiques comme ceux de Taaoa ou de Puamau (où il a été impossible de mouiller tout au long de notre séjour 6 mois).

Tour de l'île
Sur la route du Nord, qui mène à Poumau, ne manquez pas un arrêt à la ferme O'Connor. Avant la bifurcation vers Hanapaaoa, la ferme des O'Connor vend ses spécialités : la banane séchée ou en vinaigre. Lucien, le patriarche, vend également des pamplemousses, des bananes fraîches, citrons...
A Puamou restaurant Chez Antoinette et Bernard
(Bernard est le père de Gaby, du Temetiu village)

Randonnée à faire :
Voir détails dans rubrique du site dédiée aux randonnées de Hiva Oa
(Tiki souriant, Belvédère dit de Jacques Brel; Vieux cimetière, Nouveau cimetière (Brel et Gauguin), petits musées dédiés aux deux artistes.
http://s121758490.onlinehome.fr/edl/polynesie/randonnees.html

Ua Huka

Ua Huka est pour nous la plus marquisienne des îles Marquises, mais aussi la plus rude pour les marins. Aucun de ses mouillages n'offre un confort, même précaire aux monocoques, les catamarans quant à eux pourrons s'y arrêter sans trop d'inconvénients. Par temps calme, la houle est toujours présente, les rafales sont décuplées dès 15 noeuds dehors. Si le mouillage de Hané est infernal, celui de Vaipee, pourtant recommandé dans les guides, est catalogué « dangereux » par les habitants de l'île. A l'extrême ouest le mouillage de Haavai présente une abri relatif selon les conditions, mais il est éloigné de tout. A terre, il n'est pas facile de rejoindre les sites archéologiques environnants, selon les guides, les propriétaires des terrains riverains laisseraient le passage libre. Information prise sur place, ce ne serait pas toujours le cas.

Ua Huka vaut le coup pour sa population, affable et non changée par le tourisme (très rare encore en 2011). Ses sculpteurs sont talentueux et raisonnables sur les prix. Les chevaux sauvages y existent encore en grand nombre sur les plateaux et dans les montagnes. En 2013 aura lieu le mini festival des arts marquisiens. L'île accueille tous les groupes de danse des Marquises.

Services utiles
Infirmerie de Hane : 92 60 58
Comité de tourisme : 92 60 19

Pension à terre
Pour visiter l'île dans de bonnes conditions, certains marins n'hésitent pas à assurer l'ancrage du bateau, puis à aller vivre à terre, le temps de leur séjour.
Chez Maurice et Delphine
Hokatu_Ua huka 98744 bp Polynésie Française
tél : 92 60 55

Précautions à prendre
Le débarquement ne se fait jamais à sec, même par temps calme. Emmenez vos effets dans des sacs étanches, arrivez en maillot de bain au rivage. Remontez l'annexe le plus haut possible afin qu'elle ne soit pas victime du marnage. A terre vous trouverez des douches afin de vous rincer et une toilette afin de vous habiller.

Mouillage de Hané
8°55.7160S 139°32.0200W
Vous trouverez une meilleure place que celle mentionnée ci-dessus, en raison d'une panne de guindeau, nous avons logé très au large dans la baie. Il faut explorer la partie nord-est qui semble la mieux protégée, mais en temps de houle le ressac est important. Gare aux rafales qui peuvent vous rabattre sur la falaise!

A terre au village de Hahe:
Demandez à rencontrer Patricia. D'une grande gentillesse, elle vous aiguillera pour vous organiser une visite de l'île. On ne peut en faire le tour, la montagne forme une barrière infranchissable et la route ne mène que de Hokatu à Vaipee. Ne partez pas sans avoir rendu une visite au petit musée marin. Les habitants de l'île y ont mis tout leur coeur et ça se voit!

Au village de Hokatu
Rendez visite à Delphine, elle vous ouvrira les portes du centre artisanal des sculpteurs. C'est à Hokatu, qu'il est le plus beau. Les oeuvres y sont rassemblées en grand nombre. Ua Huka est l'île des virtuoses de la sculpture sur bois. C'est ici qu'elles sont les plus belles (avec Hapatoni de Tahuata). En 2011, les prix des sculptures sur bois étaient les moins chères des Marquises pour de très belles oeuvres. L'un des meilleurs sculpteurs de l'île est Maurice, le marin de Delphine.

Au village de Vaipee
Papuakeikaha Arboretum
Très réputé, par contre, en 2010, la végétation a tant souffert de la sécheresse qu'il n'était pas « visitable ».

Randonnées à faire :
Hané (facile):
Visite des tikis (le site archéologique est l'un des plus anciens des Marquises, puisqu'il remonte à 250 voire 300 ans avant JC). La balade sous une frondaison de manguiers et le panorama sur la baie de Hané et son demi cratère est splendide. Le site de Hane, avec plus de 3000 pièces archéologiques trouvées et classées, a contribué à apporter des informations essentielles sur la préhistoire de l'archipel des Marquises. Les pièces sont consignées au musée des îles de Tahiti.
Balade Hokatu-Hané (facile)
Pour effectuer cette balade, vous devrez trouver un guide. Si Jacques ou Dominique sont à Hokatu demandez leur de vous accompagner ou de vous indiquer qui sera susceptible de venir avec vous. Sans guide vous risquez de vous perdre. Belle balade dans la forêt, en passant par les pétroglyphes et les tikis de Hané.
Randonnée vers les crêtes (vertigineuse et endurante)
Superbes vues plongeantes sur l'île. Pour y arriver, passez par le site archéologique des hauteurs de Hokatu. Deux crânes sont encore visibles dans les murs d'enceintes du Pae Pae. Puis, il faut emprunter des chemins de chèvres pour atteindre les crêtes.

Nuku Hiva

La plus grande des îles marquises par sa population, sa superficie et son centre administratif. Les navigateurs américains la choisissent comme première escale car ils y commémorent le souvenir de Melville venu passé 3 semaines à Taipivai. Séjour dont il tira son roman Taypee. Les centres d'intérêts sont les sites archéologiques remarquablement restaurés. Les tikis anciens sont rares, mais existants, par contre, le nombre de représentations contemporaines dans la pure tradition ancestrales sont visibles. Le paysage de Nuku Hiva rassemble sur une même île, toutes les curiosités des Marquises, avec des cascades à profusion (hors période de sécheresse), des falaises gigantesques et des formations géologiques des plus étranges. Si vous n'avez le temps que de faire une seule île, Nuku Hiva est le bon choix pour vous offrir l'essence des Marquises, ne vous limitez pas à Taiohae, l'île de Nuku Hiva offre bon nombre de mouillages qui sont, à la faveur des houles, parfois, bien protégés.

Manifestation
En décembre 2011 aura lieu un grand rassemblement culturel : « le festival des arts des Marquises ». Trois jours où les groupes de danse de toute l'océanie montre leur talent au public.

Précautions
Toute l'île de Nuku Hiva est sujette à la ciguatera.

Services utiles
gendarmerie : 91 03 05
Hôpital : 92 02 00
Pharmacie : 91 00 90
Poste de secours Aakapa : 92 04 61
Infirmerie Taipivai : 92 01 42
Infirmerie Hatiheu : 92 01 43
Agence Air Tahiti : 91 02 25
Banque socrédo : 92 03 63
Comité de tourisme : 92 03 73
Station gasoil marine Total : 92 06 18
Nuku Hiva yacht Service : 92 07 50
Marquises rando : 92 07 13
Coiffeur (Hélène!) : (très très bien!) 78 07 18

Taiohae : Mouillage principal
La baie est vaste, ouverte aux houles du sud qui se révèlent particulièrement inconfortables à partir de juin et jusqu'en décembre, voire ... toute l'année si vous n'avez pas de chance.
A terre, le village est étendu, il ne présente pas un charme particulier, si ce n'est la partie administrative et ses flamboyants. Au centre de la plage, un site archéologique de Temehea a été restauré, de nombreux tikis contemporains ont le temps de compter les rouleaux sur la plage. En 2010 la sécheresse ne révélait plus que la roche roussie, si vous avez la chance d'arriver lorsque la forêt est verte, le paysage en est transfiguré.

Facilités
Quai de débarquement :Par forte houle, le quai ne protège pas complètement les annexes du ressac, pensez à jeter une ancre arrière pour éloigner votre dinghy du quai et l'empêcher de s'abimer sur les échelles ou sur oursins et coquillages incrustés dans le mur. Il n'y a pas de gros problèmes de sécurité, néanmoins, il nous a été reporté qu'il valait mieux cadenasser son annexe et ne rien y laisser.
Des sanitaires étaient en cours de rénovation en novembre 2010, peut-être auront-ils une meilleure allure après ces quelques soins.
Sur le quai, la crêperie de Nadia est ouverte du lundi au vendredi. C'est le rendez-vous des navigateurs. Il y a, en face, autour du "yacht-club" deux « lolos » offrant de la restauration locale.
Wifi : Ioranet et Hot Spot
Yacht Service : Possibilités d'internet, de faire les lessives, artisanat local (oeuvres de Marc Barsinas de Hapatoni et de Oberlin de Hiva Oa) et autres services pour les yachts de passage
Santé : le centre hospitalier des Marquises est basé à Taiohae.
Quelques épiceries offrent produits de base, sans trop de superflu.
C'est le seul endroit des Marquises où vous trouverez une librairie.
Une très bonne coiffeuse (Hélène) exerce pas loin de la librairie.
Un petit marché de fruits et légumes est ouvert chaque jour. Ne pas manquer le marché du samedi matin, il débute à 4h30, mais il réunit tout ce que l'île compte de marchands de légumes, de fruits, de plats locaux préparés, de poissons... (Attention, il se finit très tôt, les lève-tard en perdront l'essentiel!)
Le midi, un snack offre sous les arcades de la restauration locale, ainsi que des sanitaires propres.
En face du marché, une hutte communautaire rassemble l'artisanat local. Outre les sculptures en bois, la spécialité de l'île est celle des bijoux confectionnés à l'aide de graines d'arbres endémiques. Très belles réalisations et peu onéreuses.

Curiosité :
La cathédrale Notre-Dame réunit dans ses structures, bon nombre de pierres aiguisoirs et a cupules. Les statues sculptées en bois valent le détour.
Randonnées
Site archéologique de Koueva. Belle balade qui mène vers l'intérieur de la vallée en passant au coeur des maisons aux jardins fleuris. En pleine forêt, au centre du Tohua (l'aire des réjouissances) trône le siège sacré du dernier couple royal maohi, le roi TeMoana et sa reine Vaekehu. Non loin, une reproduction de Moai de l'île de Pâques a été offerte par des Pascuans venus célébrer le passage de l'an 2000 sur Nuku Hiva. (Nombreux arbres fruitiers tout autour)

Autres mouillages

Anaho : 8°49.27S 140°03.85W

En dehors des houles de nord, Anaho est la baie la mieux abritée de toutes les Marquises. Par contre, gare aux rafales! Le vent selon son orientation, même par petite brise, se faufile entre les éperons rocheux et s'accélère pour fondre sur les étraves au mouillage. La baie est large, mais les places abritées sont restreintes et cantonnées derrière le crochet que dessine le cap à l'ouest de la baie. (Dix à quinze places). La baie voisine de Atiheu est donnée pour mouillage, il est mal protégé des houles de nord et d'est. Les rouleaux de surfeurs s'écrasant sur la plage rendent la planche plus utile que le dinghy pour débarquer.

A terre
Quelques maisons habitées occasionnellement. Aucune route carrossable ne mène à la Anaho. Le seul chemin qui en sort passe par le col des « Antennes » pour rejoindre le village voisin de Hatiheu. Les habitants l'emprunte à cheval.
Au village de Hatiheu: épicerie et le restaurant de Yvonne (à ne pas manquer!)
Randonnée (une journée pleine, niveau facile)
La randonnée qui mène de Anaho à Hatiheu est la plus belle des Marquises. Elle concilie panoramas majestueux, sites archéologiques et découverte de l'un des plus beaux villages des Marquises : Hatiheu. Au centre du village, vous trouverez l'église et ses deux campaniles cernée de manifestations païennes contemporaines ou anciennes : les tikis. Ne manquez pas les sites archéologiques de Hikokua et de Kamuihei (pour ce dernier il faut un guide pour trouver les pétroglyphes).

Taipivai : 8°52.85S 140°02.80W
L'abri, selon le temps, peut être bon ou exécrable. De toute manière par houle de sud (les plus fréquentes) il est rouleur, par vent d'est établi, il est inconfortable également. En période de sécheresse il est impossible de remonter la rivière, en annexe, jusqu'au village. Le mieux est de la remonter sur la partie ouest de la plage, assez haut en prévision des marées.
A terre: joli petit village en bordure de rivière de Taipivai avec épiceries, postes et quincaillerie...

Randonnée (niveau facile)
Faites vous expliquer le chemin pour aller au Me'ae de Paeke. La balade est jolie, le long de la rivière, puis elle grimpe (sans trop!) sur le versant de la montagne pour atteindre dans la forêt un site archéologique cerné de tikis anciens. Ce n'est pas le plus grand des sites archéologiques de l'île, mais il est très bien situé, avec vue sur les cascades de fond de vallées. Un endroit très agréable et authentique.

Hakaui : 8°56.70S 140°09.87W
Mouillage qui, vu sa configuration, devrait être totalement protégé de la houle. Pourtant, dans certaines conditions le ressac pénètre dans l'enceinte et rebondit sur toutes les parois créant un remous désagréable surtout par petit temps, ou sans vent capable de tenir le bateau dans le sens de la houle. Hors sécheresse, de nombreuses cascades sont visibles depuis le large ou depuis le mouillage. Le petit village de Hakaui est plein de charme et de fleurs, les habitants y sont chaleureux et généreux. Une atmosphère champêtre au bord d'une rivière qui ne s'assèche pas.

Précautions de débarquement
On peut pénétrer par marée haute, ou hors période de sécheresse dans la rivière qui mène au village. Attention toutefois à ne pas la remonter trop loin, vous seriez prisonnier des marées. De plus, en fin de journée, les moustiques sont voraces pour les imprudents qui doivent remorquer leur annexe à pied dans la rivière. Dès qu'il pleut, les plages sont envahies par les nonos.

Randonnée: (facile)
On atteint la plus haute cascade des Marquises après une randonnée facile de 2h30 (aller). Il faut traverser plusieurs rivières dont des rapides, mais cela ne présente pas de grosses difficultés, sauf par temps de fortes pluies ou le débit peut se révéler dangereux. Le goulot géologique de la cascade de Hakaui, est l'une des curiosités de cette planète à ne pas manquer.
Attention : par temps de pluie l'accès à la cascade est déconseillé, les chutes de pierre sont dangereuses. Il y a à l'entrée du goulot, un bac avec des casques, ils ne sont pas là pour la déco, utilisez-les!

Ua Pou

Pour des raisons de houle nous n'avons pu faire escale à Ua Pou. Pour toute information consultez l'excellent site de banik.org, il vous en fait toute la description nécessaire.

Numéros utiles :
gendarmerie : 91 53 05
dentiste : 92 53 58
air tahiti : 91 52 25
banque socrédo : 92 53 63
comité de tourisme : 92 53 86

Suggestion de visite des Marquises

Voici un plan de visite qui vous permettra de tout voir, dans un temps raisonnable, sans trop traîner pour subir les inconvénients, sans aller trop vite et tout rater.

L'arrivée sur Fatuiva, vous évite de revenir sur l'île contre vents et courants (dans l'alizé soutenu, la navigation Hiva Oa-Fatuiva est pénible).
Consacrez à cette première île trois à quatre jours (inclus la randonnée Omoa-Hanavave et la balade vers la cascade de Hanavave)
Tahuata mérite une petite semaine. Cela vous permet de profiter de la baie des dauphins Hanatefau, de vous balader jusqu'aux pétroglyphes entre Hapatoni et Hanatefau, puis de tenter le mouillage de Vaitahu, si il n'y a pas trop de rafales (en cas d'alizés soutenus, vous pourrez y aller à pied, ou vous trouver un chauffeur consentant à Hapatoni) Dans la "capitale" de Tahuata, visitez le petit musée, les commémorations aux premiers européens, mais surtout la belle plaque de marbre consacrée au Te Fenua Enata. Finissez votre tour par l'église. Après ces escales, relaxez dans le Nord. Sur un plan d'eau assez stable et transparent (rare aux Marquises), vous prendrez le temps de vous baigner avec la raies manta (peut-être les requins pointe noire) à Hanamoenoa.
Une semaine de séjour à Hiva Oa est nécessaire, pour vous acquitter des formalités, faire des approvisionnements, des lessives... et surtout visiter les fameux tikis de Poumau (c'est unique dans l'archipel). Une journée bien pleine de location de voiture vous y mènera ainsi qu'à Hanaiapa avec sa cascade qui se jette dans l'océan, puis, vous finirez au plus grand me'ae connu de Taaoa (ne pas manquer sa petite église en pierres volcaniques) . En partant de Tahauku, tentez l'un des mouillages du nord, si la houle ne le permet pas, passez dans la baie d'Hanamenu qui n'est accessible que par la mer (ou par un sentier de chèvre à travers les sommets).

En route vers le Nord, Ua Huka se gagne par une navigation par vent de travers.
Il n'est pas toujours évident de faire escale à Ua Huka. Par alizé soutenu et houle d'est, de sud et de sud ouest, il faudra vous contraindre à passer votre chemin, les mouillages sont machiavéliques. Si les éléments vous accordent une escale, Ua Huka mérite un séjour de minimum 4 jours, et beaucoup plus selon affinités. Dans le cas de conditions impraticables sur Ua Huka, préférez, Anaho, sur Nuku Hiva, entre le mois d'avril et le mois d'octobre, c'est le mouillage le mieux protégé de la houle. Consacrez une dizaine de jours à Nuku Hiva. Concernant Ua Pou, je ne peux que vous dire l'impression des autres, mais il semble qu'une petite semaine y soit vite passée.

En conclusion, en un mois bien mené, vous aurez fait le tour de l'essentiel des Marquises.

Document écrit en janvier 2011 par Nathalie Cathala