Aruba_ mouillages du nord

EtoileDeLune
nathalie & dominique cathala
Thu 15 Oct 2009 22:37
12:34.672N
070:03.059W

Aruba, le 15 octobre 2009

Bonjour,

Ce matin, les courses.
Nous ne disposons plus à Aruba,de navettes qui font le lien entre le mouillage et les supermarchés.
Ça c'était à Curaçao!
Aruba est une île tournée vers le tourisme terrien, et pas vers ses visiteurs qui viennent de la mer, à moins qu'ils ne viennent en gros paquebots et 3000 à la fois. A vrai dire, nous avions pris au Venezuela et sur Curaçao de très mauvaises habitudes : à heures fixes, à jours fixes, un petit bus venait nous chercher devant le ponton aux annexes, il nous conduisait jusque devant la porte du supermarché. Là nous faisions nos courses, et aux caisses une jeune femme ou un jeune homme nous aidait à ranger nos achats. Il nous conduisait jusqu'au bus, où il recevait son tip, et le bus nous ramenait vers notre annexe.
Très pratique!
Mais ces pays, si bien organisés ne sont pas légion. Alors, autant reprendre nos bonnes vieilles habitudes, ça fait du bien aux gambettes!

Donc, ce matin, nous avons ressorti, notre bon vieux caddy (il nous suit depuis les Canaries). Entre nous, il est génial, fait en aluminium et en plastique résistant, il ne rouille pas comme son prédécesseur tout en ferraille qui n'a tenu que 6 mois. En cinq ans, le brave (!) il en a fait des kilomètres! Il en a trimballé du matériel! Ainsi en une demi-heure de marche, nous voici aux portes du supermarché, nous y trouvons de tout et tout ce qu'il nous faut pour nous rendre autonomes pour un bon bout de temps.
Au retour, caddy déployé, muscles bandés, le trajet prend trois quart d'heures.

Sur la route, des pauses nous permettent d'apprécier, le goût tout original d'un insulaire. Il aime les vieilles voitures. Voici un dada qui doit en demander de l'abnégation!Surtout sur une île où les voitures neuves rouillent dès qu'on les regarde de travers! Je ne sais pas trop ce que vous penserez en regardant les photos. Avez-vous des amis, qui sont particulièrement versés dans la mécanique? Nous oui! Lorsque je me suis trouvée face à ces cylindres déployés et ces moteurs chromés, j'ai immédiatement pensé à un très bon ami : Pierre... Notre bon Pierre, qui aurait eu les yeux écarquillés d'envie devant ces machines.

Finies les rêveries!
Trottez moussaillon, y a encore du chemin à faire!

Nous suons à grosses gouttes pour arriver jusqu'au bateau. Le moussaillon range les courses, pendant que le capitaine range le bateau en vue du départ. L'ancre vite levée, nous sommes aux heures parfaites pour déceler les récifs qui longent notre route sur 5 milles. La route est belle, il fait superbe, un grand ciel bleu, quelques nuages typiques des Antilles, une brise légère. Parfait... tout est parfait. La bouée difficile à déceler, se trouve enfin en bout d'étrave, il suffit de piquer plein est pour éviter les remontées de fond. Nous relevons la dérive... Oups... y a pas trop de fonds par ici... un mètre... un mètre trente de quoi se faire chatouiller le ventre... mais L'Etoile de Lune passe. C'est quand même bien les dériveurs (faudra qu'on s'en rappelle quand on tire des bords carrés au près, on ne peut pas tout avoir!)

Nous choisissons un carré de sable pour planter l'ancre, et nous voici, dans une belle piscine aux eaux claires!
Ça fait très vacances ici.
Une longue, longue, longue... si longue plage de sable blanc qu'on n'en voit pas la fin. Et puis, des hôtels, qui grattent le ciel (il ne faut quand même pas croire que tout ça ce n'est que pour nous!) des "promène-vacanciers", du parachute ascensionnel... du kite surf...
Y en a pour tous les goûts!
Et même pour nous!
Puisqu'en logeant assez loin de la plage nous avons trouvé NOTRE piscine....

Amitiés marines
Nat et Dom





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