BRAINWAVE Jours après Jours (Vendredi 6 et samedi 7 se ptembre 2024)

BRAINWAVE
Nicolas
Sun 8 Sep 2024 22:26

Vendredi 6 et samedi 7 septembre 2024

 

À 10h20 j’ai un rendez-vous à l’hôpital afin faire une prise de sang. Depuis plusieurs mois mon taux de fer est trop élevé et il faut suivre son évolution. Je recevrais les résultats par téléphone lors de ma traversée sur Lombok.

Bonne nouvelle, Mahina a décidé de rester sur Brainwave jusqu’à Maurice. Depuis Lombok l’équipage sera composé de Mahina, Henri-Pierre, Rudy et moi.

Nous passons notre journée à faire de l’administratif, du bricolage à aller à la poste pour renvoyer à Kimmi et Chuck le livre très intéressant qu’ils m’avaient prêté pour trouver des mouillages de Cairns et Darwin et compléter mon blogue sur internet qui est actuellement à jour ;

 

Je vous rappelle son adresse : http://blog.mailasail.com/brainwave

 

Encore quelques informations intéressantes sur les Aborigènes : Les premiers habitants de l’Australie sont les Aborigènes, venus d’Asie du Sud-Est il y aurait plus de 40 000 ans. Durant des millénaires, ces tribus semi-nomades ont développé en autarcie une culture qui leur est propre. Ils se déplaçaient au sein de larges territoires, en fonction des ressources et vivaient de chasse, de cueillette et de pêche en groupe d’une à quelques dizaines de familles.

À partir du XVIIème siècle ces terres furent explorées par les premiers Européens, des Néerlandais, des Français puis des Espagnols, avant que l’explorateur britannique James Cook prenne possession de l’île pour le Royaume de Grande-Bretagne en 1770. Lorsque les colons britanniques arrivent, ils proclament la loi de « terra nullius » : l’Australie est une terre sans propriétaires, alors que la population aborigène est pourtant estimée entre 400.000 et 800 000 personnes. En 1788, l’Australie était peuplée par 250 tribus, occupant tout le pays, chacune avec sa propre langue, ses lois et ses frontières tribales. La population aborigène chute alors brutalement à cause des maladies apportées par les colons (comme la variole), des conflits meurtriers au fur et à mesure de l’expansion des occidentaux face à des peuples autochtones qui défendaient leurs terres. Et de la fin du XVIIIème siècle jusqu’aux années 1970, une politique d’assimilation a par ailleurs coupé plusieurs générations de leurs racines culturelles. Les aborigènes revendiquent également de meilleures conditions de vie et de travail.

En 1976, la signature de l’Aboriginal Land Rights Act est un moment fort. Il octroie le droit à la terre pour certaines tribus aborigènes dans le Territoire du Nord. Les territoires sont rendus en partie aux ancêtres des propriétaires traditionnels, qui retournent y vivre en communauté. Et c’est en 1992 pour que la Haute Cour australienne annule le principe d’une terra nullius : pour la première fois, elle fait reconnaître des titres de propriété foncière aux aborigènes.

Le 13 février 2008, le premier ministre du gouvernement australien, Kevin Rudd, prononcera un discours attendu de repentance et de pardon pour « supprimer une grande tache de l’âme de la Nation ».  Selon un recensement en 2011, il y aurait 670.000 indigènes en Australie, ce qui représenterait 3% de la population.

 

Le Dreamtime ou Temps du Rêve est l’essence des croyances et de la culture aborigènes : un espace intemporel où humain, animal ou simple minéral se mélangent et coexistent en harmonie. Selon leurs croyances, des créatures géantes, comme le Serpent arc-en-ciel, sont sorties de la terre, de la mer ou du ciel et ont donné vie aux paysages australiens. Cette notion complexe relative au mythe de la Création représente la base fondamentale qui rythme et détermine la vie des Aborigènes.

 

Dans la culture aborigène, les lois de la parenté déterminent l'organisation des clans et des relations familiales.

Ces lois s'appliquent aux membres d'une même famille et aux membres de la communauté dans le cadre des mêmes responsabilités et relations culturelles. En racontant les histoires de ces ancêtres, des informations importantes sur les lois traditionnelles sont transmises de génération en génération. Donc dès l'enfance, les Aborigènes apprennent à respecter ces lois et le système de punition qui les applique. Cet art rappelle l'histoire d'une jeune fille qui a enfreint les tabous alimentaires traditionnels en mangeant du barramundi au mauvais moment de sa vie.

Elle fut punie trop sévèrement et une bataille entre clans s'ensuivit, faisant de nombreuses victimes.

 

Le soir les filles vont manger de leur côté et moi je vais manger avec Sigi au Wharf One sur le front à Darwin. Ces prochains 3 jours Guy a décidé de se refaire une santé en allant dormir à l’hôtel, et de faire beaucoup de sport, ce qui est très bien. Vivre continuellement en promiscuité dans un bateau n’est pas si évident et je comprends très bien que chacun a certaines envies et besoins.

Samedi Sigi et moi allons au marché artisanal, acheter des fruits et un Didgeridoo et le soir nous retournons dans notre restaurant préféré, nous avons réservé une table avec vue imprenable sur le parc. C’est la fête des lampions et nous assistons à un immense feu d’artifice.

 

 

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