36:29.000N 47:49.000W Le Vendre di 01 Mail 2020 à 23h59 (UTC-03 h00) : Du Panama à la Bretagne
31ème jour de mer. Distance
parcourue (sur le fond) depuis Linton: 2996 NM NM ( à 23h59). Distance du jour
(sur le fond) de minuit à minuit: 99 NM. Éloignement en direct de
Linton 2367 NM (4383 km) et distance en direct de Brest: 2037 NM (3773
km). Comme le vent se maintenait à plus de 20 kts et la mer toujours forte, ce n’est qu’à 06h30 que j’ai renvoyé la voile bâbord en gardant un ris. Cela faisait presque 3 jours que je naviguais à sec de toile. Toute la journée j’ai navigué ainsi en à 4-5 kts en essayant de ne pas perdre trop de Nord. Grand PHA naviguait presque parallèlement à la grande houle se prenait de temps en temps un croche pied au passage des lames dont la crête déferlait un peu de trop. J'ai mieux refixé l'avant de l'annexe au plafond de la timonerie et à 2 piliers latéraux. Après réflexion je vais la laisser à cette place car le démontage ne serait pas évident à cet emplacement avec le grand trou dans la plateforme arrière. Je m'y habitue, ça fait un peu d'exercice que d'enjamber la banquette de la timonerie. Le seul problème est que je ne peux pas ouvris en grand le parre-brise de la timonerie, mais comme il est bien transparent ce n'est pas vraiment un problème. Demain en fin de journée le vent devrait passer au sud et j’attends la météo de demain pour étudier la meilleure stratégie car d'une journée à l'autre,même les prévisions sur 2 à 3 jours ne sont pas fiables. Pour changer d'horizon voici un texte écrit par Tierry Casanovas sur comment se libérer des addictions en tout genre à partir de ses propres expériences qui l'on conduit à venir à bout de ses propres et nombreuses addictions : Je vous
explique ma vision de par mon expérience : comment se libérer de toutes les
addictions et les dépendances de manière instantanée (ou presque). Après des
années de conduite addictives, de thérapies de groupe, c'est du jour au
lendemain que j'ai mis fin à mes addictions après avoir lu le livre Jack Trimpey
"Rational recovery", lorsque j'ai compris que tout passe par la volonté. Mise en
garde particulière pour certaines addictions qui nécessitent de passer par un
sevrage progressif. La théorie commune : Nos comportements addictifs et nos dépendances sont liées à des blessures de l’enfance et de l’existence conduisant à une mauvaise image de soi, parce que l’on ne s’aime pas assez on y répond avec des conduites addictives. Dans cette théorie, nous sommes victimes d’une maladie, et ce n’est que par la guérison de cette maladie que nous pourrons être libérés de notre comportement addictif. C’est le discours des AA ou des BA par exemple. Généralement cela passe par des phases de psychothérapies plus ou moins corporelles qui visent à refermer une à une toutes nos blessures émotionnelles, avec pour promesse qu'une fois que nous serons émotionnellement réparés alors nous n’aurons plus ce comportement addictif. Cela passe aussi par des étapes de reprise en main de notre image de nous mêmes, de notre estime de soi etc... Je soulève pas mal de problèmes avec cette approche : Il y a de nombreuses personnes qui ont une mauvaise image d’eux-même et qui pourtant n’ont pas de comportements addictifs ou de dépendances. Personnellement, j’ai stoppé de nombreuses addictions sans avoir une image de moi-même améliorée, ce sont deux choses différentes. Selon moi, le concept de maladie nous rend impuissants, irresponsables et dépendants de spécialistes de la maladie (physique ou psychique). Le concept de maladie nous rend aussi permissifs par rapport à l’addiction car tant que nous ne sommes pas totalement guéris de cette maladie alors nous sommes impuissants et cela ne sert à rien de lutter... Le système
Récompense-Plaisir-Survie : Notre cerveau n’est pas conçu pour nous rendre heureux mais uniquement pour nous permettre de survivre. C’est un outil au service de la survie. Le système récompense/plaisir/survie est l’un des systèmes cérébraux les plus puissants. En clair si nous faisons quelque chose c’est que nous y avons un intérêt en terme de récompense, de plaisir ou de survie , quelle que soit cette chose et ses conséquences. Toute dépendance est au final un acte volontaire : on attrape une bouteille, on prend à manger, on choisit de se droguer. Il n’y a aucune force invisible qui plante une seringue dans notre bras ni ouvre la bouteille. C’est même valable avec des addictions comme les besoins de séduire ou la dépendance affective. Au-delà des fonctions de survie de notre cerveau nous avons aussi un cortex préfrontal siège de la conscience et qui est la marque de notre humanité et nous donne une capacité réflexive et analytique. Le système de survie, de recherche du plaisir biologique et charnel est modulé par la conscience. Une approche radicalement nouvelle : Jack Trimpey Si nous buvons ou développons des comportements addictifs c’est uniquement parce que nous avons trouvé un moyen très accessible de stimuler énormément notre système de récompense plaisir uniquement. En clair nous ne sommes pas victimes des addictions mais nous choisissons de nous conforter avec ce moyen plutôt que de faire face à la réalité. Il y a en chacun de nous des « petites voix » en permanence, des petites voix qui sont mus par un seul instinct : la survie et la recherche du plaisir, le plaisir étant normalement un marqueur d’une action juste. Pour stopper une addiction il faut juste arrêter tout acte addictif, pour moi ce n’est pas une question de blessure émotionnelle.
La "bête" organise vos perceptions, vos pensées afin de faire perdurer l’addiction. La bête a une seule peur : être privée de sa substance préférée, elle ne supporte pas le « plus jamais ». Par conséquent, le meilleur moyen de la tuer c’est de prononcer ces deux mots. Plus vous vous opposerez à la voix de la bête plus vous sentirez sa pression émotionnelle pour vous faire céder : ces émotions sont les cris d’agonie de la bête. PLUS JAMAIS. Ressentez la joie et le plaisir de la victoire sur la bête Vous êtes libérés de votre addiction à l’instant même ou vous décidez de l’être !
Je conseille toujours de s'éloigner des groupes de thérapie car selon moi cela permet un rassemblement de personnes se croyant malades et impuissantes et qui créent des liens au travers de leurs addictions. L’approche de ces groupes est de proposer chaque jour une suppression des addictions.
Il n’y a aucun problème avec votre cerveau même si vous développez des addictions, il fonctionne très bien, c’est juste une recherche du plaisir qui n’est pas modulée par la conscience. Votre addiction correspond à un fonctionnement normal de votre corps en santé, ce n’est ni une maladie et ce n’est pas causé par une maladie. L’addiction est juste un déséquilibre chronique résultant d’une recherche de plaisir illimité sans accepter les contraintes normales. Chacun de nous à toute la liberté de choisir. Nous ne sommes pas notre cerveau ou nos pulsions, ces derniers font partie de nous mais nous ne nous résumons pas à eux. L’idée que les addictions soient des maladies n’est qu’une excuse pour justifier l’addiction comme résultant d'un état.
Les concepts d’éléments ou situations déclencheurs, de rechute, de maladie sont des concepts que je pense erronés car ils nous maintiennent sous la domination de la bête. Par exemple, si vous avez une pratique qui vous fait du mal, pourquoi ne pas seulement la stopper ? La définition même de l’addiction c’est d’être séparé : d’un côté on voudrait stopper cette pratique qui nous détruit et de l’autre on aimerait continuer sans limite ni conséquence. Nous sommes ambivalents, nous cédons facilement à la petite voix. En clair nous n’avons pas fait un choix, et nous préférons adopter la position victime.
La voix de l’addiction c’est votre biologie qui parle et qui est programmée pour rechercher le plaisir et la survie. La voix de l’addiction c’est votre appétit pour le produit ou l’attitude auxquels vous êtes accro. En ce sens la théorie psychothérapique qui vise à établir un état de bonheur émotionnel stable sans tentation est un pur leurre. Il est impossible de vivre sans tentation, ou alors il faudrait vivre totalement reclus. Pour moi, l''avantage de ces thérapies est de faire vivre et prospérer des spécialistes de l’addiction et de la dépendance.
Je ne suis pas mon corps, je suis le propriétaire ponctuel d’un corps qui me fait savoir ses besoins que j’analyse et critèrise. La bête ne connaît qu’une seule réponse dans tous les cas : boire, ou manger, ou... Nous sommes des êtres humains capables d’analyse et surtout nous avons le contrôle volontaire, personne ne nous contrôle sauf si on se croit contrôlé et si on laisse avoir le contrôle sur nous. La bête n’a aucun pouvoir sur nos mouvements. La bête aime le concept de maladie avec la possibilité de rechute car si nous sommes victimes et elle a le pouvoir sur nous. Elle aime l’idée que nous souffrons d’un manque de quelque chose (émotionnel ou spirituel) ou d'une blessure de l’enfance...
Le concept de « un jour après l’autre » nous explique que jamais nous ne serons libérés et que la seule chose que nous puissions espérer c’est d’arriver à gérer, réguler cette addiction « un jour après l’autre ». En clair nous ne prenons aucune décision ferme, on garde toujours la porte ouverte et on n'envisage pas le "plus jamais".
Posez-vous honnêtement la question : êtes-vous capables de dire maintenant « je ne boirai plus jamais » ou « plus jamais je ne me ferai vomir » ou « plus jamais je n’adopterai ce comportement » ?
La décision ne sera pas plus facile demain ou après demain, ce sera la même chose, nous aurons juste perdu un ou deux jours de vie. La "bête" ne vit pas dans un univers temporel mais intemporel. Notre biologie n’a pas accès à la notion de temps, c’est du présent continu . C’est la conscience qui nous donne la perception du temps. Aujourd’hui ou demain c’est la même chose pour la bête. Le seul bon moment pour arrêter et prendre une décision C'EST MAINTENANT car demain ce sera encore maintenant, il n’y a rien d’autre que maintenant .PLUS JAMAIS !
C’est un processus préalable qui nous amène à vouloir stopper et à se poser contre la petite voix "la bête". Le choix est une conséquence et il y a un chemin pour arriver jusqu’au choix , attention de ne pas négliger l'importance de ce chemin. C’est une prise de conscience souvent faite de douleurs car nous réalisons que la réponse que nous avions mis en place auparavant était totalement inappropriée. Je vous propose de remplacer l’addiction par autre chose, avec une contre partie, et la contre partie que je vous propose c’est la santé.
Sauf que souvent on veut nous persuader que ce sont nos émotions qui sont à connaître à analyser, or nous ne buvons pas à cause de nos émotions mais parce que nous avons trouvé une réponse inadaptée à nos désordres émotionnels. Il ne s’agit donc pas de faire disparaître nos émotions mais plutôt de développer une nouvelle réponse plus en accord avec les besoins de la vie. Quant aux émotions, on choisit aussi de les nourrir en les arrosant ou on choisit de les laisser nous traverser si on ne veut pas les nourrir.
La plupart des conduites addictives induisent des fortes carences micro-nutritionnelles auxquelles il va falloir répondre. Ces carences micro nutritionnelles sont présentes y compris dans les addictions plutôt du type psychologiques car elles induisent un fort catabolisme qui brûle les réserves.
LES CONSÉQUENCES PAR ADDICTION - Alcool : diminution de Vitamine B6, Vitamine B1, acide folique, vitamine A, vitamine C, calcium, fer, congestion hépatique - Opiacés : constipation, troubles intestinaux forts - Stimulants divers (café, thé etc.) : induisent un fort catabolisme qui aura conduit à un épuisement de l’organisme - Boulimies vomitives : très forte déminéralisation = Risques cardiaques avant tout DES JUS POUR LES CARENCES MICRONUTRIONNELLES - Constipation : épinard et blettes - Reins : asperge - Foie : betterave, citron, carotte - Intestins : carotte - Détoxification générale : curcuma, gingembre -
Reminéralisation générale : eau de Quinton ( ou eau de
mer)
LA CRISE DE SEVRAGE - Je vous invite d’abord à vous renseigner et à demander un accompagnement avec un spécialiste, surtout en ce qui concerne pour les addictions médicamenteuses (on entreprend pas un sevrage médicamenteux seul). - Miser sur le contenu micro nutritionnel de qualité car c’est souvent le point d’achoppement. - Respirer en portant l’attention et en prolongeant l’expiration avant tout (cohérence cardiaque) - Le massage et le contact en général - Créer un bon environnement avec du contact relationnel (ne pas s'isoler) - Trouver des activités qui occupent l'esprit - Les plantes anxiolytiques : valériane, passiflore, houblon, écorce de mulungu, kratum, ashwaganda - Soutenir le cœur : aubépine et ail - Le foie : chardon-Marie - Les reins : pissenlit, racine de bardane, persil Thierry Casasnovas A bientôt Bertrand
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