Hier matin après le passage d’un dernier petit grain ( nous permettant de récupérer un peu d’eau) je prépare le harnais d’escalade pour récupérer à une dizaine de mètres au-dessus du pont l’extrémité du lazzy jack. Le harnais est fixé sur le palan prévu pour hisser la voile et Guy à l’aide du winch électrique me fait monter jusqu’à ce que je puisse récupérer le cordage.

Nous avions au préalable mis le bateau plein vent arrière pour limiter le tangage induit par la houle. Malgré tout il restait un peu de tangage provoqué par des houles secondaires et à défaut de me cramponner aux branches , j’enlaçais bien le mât. En fait ce n’est pas pire que lorsque sur un mouillage calme je suis tranquillement en train de travailler en tête de mât et que qu’un zodiac passe à fond la manette à proximité provoquant un petit tangage.

Le plus délicat a été de démêler le cordage qui s’était entortillé autour de la drisse à pavillons. Ensuite retour sur le pont pour tout remettre en place et vérifier l’ensemble du lazzy jack en remplaçant des poulies.

 

Puis la voile tribord est hissée entièrement. Le vent venant maintenant de tribord, la voile bâbord ne travaille plus avec un vent trop faible mais par contre souffre avec les vagues. Elle est affalée et attachée sur le portique.

 

Ce matin nous avons pris un régime plus estival. Nous sommes maintenant au cœur de la dépression qui nous a rattrapé et qui est en train de mourir sur place. Donc vent très faible à nul. La voile en poste sur tribord pour bien  dégager les panneaux solaires godille dans l'air grâce aux mouvements de tangages provoqués par la houle résiduelle.

 

Personnellement j'apprécie ces phases de pauses permettant de vérifier et réparer le matériel et de bien profiter de la mer. Guy multiplie les bains de soleil.

 

A bientôt

 

Bertrand