28ème jour de mer. Distance parcourue (sur le fond) depuis Linton: 2671 NM NM ( à 23h59). Distance du jour (sur le fond)  de minuit à minuit: 111 NM.  Éloignement en direct de Linton 2131 NM (3947 km) et distance en direct de Brest: 2295 NM (4251 km).
Distance Travers du point tournant 39°N-50°W 242 NM (469 km).
 
Bonjour

Juste après le point de minuit j'ai réduit d'un panneau la voile tribord qui est la seule voile en service. J'ai mis en place les bosses de ris pour bien compacter le bas de la voile.

A 3h00 je prend un deuxième ris en attachant également les bosses de ris. Le vent moyen réel est de 26 kts et avec seulement 2 panneaux sur la voile la vitesse est de près de 5 kts.

La température est de plus en plus fraiche et ne dépasse pas les 22° dans la journée.

A 5h30 je vois qu'à la hauteur du wishbone du haut il y a 2 petits trous dus au frottement avec un lien sur le wishbone. Je prépare les pièces à coller et dès que le soleil a bien évacué l'humidité de la voile, je procède au collage après avoir réduit la voile d'un panneau supplémentaire pour accéder aux trous à réparer.

Le tanker "NORD LOTUS" de 229m, 12,5 kts à destination de DEWVN ( en Allemagne je pense) estimé le 8 mai me double sur bâbord pour 10 NM.

A 10h00 la voile tribord est complètement affalée, ferlée et bien arrimée sur son portique. A sec de toile je continue à faire entre 4 et 5 kts. A 15h00 il y a des pointes à 36 kts puis ça se calme un peu à 28 kts.

Normalement j'aurai du empanner durant la nuit. L'absence de voiles simplifie la manœuvre. Sachant que jeudi le vent sera de nord je m'efforce de faire du N-NE avec un angle de 20 à 30 ° avec le plein vent arrière.

La mer grossit d'heure en heure et Grand PHA avec ses quille longues et sont arrière en forme de canoé a une bonne stabilité de route et réagit bien à chaque fois qu'il y a une grosse lame coiffée d'embruns qui le rattrape.

Dans la nacelle les mouvements sont doux sauf lorsqu'une grosse lame presque plein travers venant de je ne sais d'où donne une brusque accélération latérale en passant sous les coques.

Demain le vent devrait souffler à 30 kts moyen toute la journée et en fin d'avant-minuit devrait mollir vers les 20-24 kts en continuant à tourner au NO puis Nord le lendemain en faiblissant encore. Je devrai alors remettre en service la voile bâbord qui sera au vent pour permettre de faire un près bon plein ou de travers en fonction de l'état de la mer pour grignoter un peu de nord.

Afin que nous soyons de plus en plus nombreux à prendre notre santé en main, voici quelques extraits d'une intervue trouvée sur YouTube de la naturopathe Irène Grosjean qui a pour titre :

IRENE GROSJEAN dans Les acteurs du Nouveau Monde une naturo YouTube.

- Le corps utilise toujours le chemin ou l'organe le plus solide de son organisme pour évacuer les toxines.

- Lorsqu'il y a trop de résidus dans les humeurs, ils pénètrent dans la cellule. Soit ils déprogramment le cerveau des cellules, et l'on fait un cancer, soit ils le sclérose et l'on fait du diabète ou une sclérose en plaque.

- Devant un aliment végétal vivant cru fait pour notre système digestif, nos cellules savent exactement de quoi elles ont besoin aussi est il bien de manger tous les fruits que l'on aime le plus (variable selon les jours et les saisons). Ne demandez pas ce qu'il y a dedans, vous n'en n'avez rien à faire. Les animaux sauvages ne le savent pas, eux ne se sont jamais trompés; ils ne sont pas savants mais il savent!

- Devant un aliment cuit, transformé et de quelque façon que ce soit, le corps va demander exactement le produit qui fabrique le poison dans lequel nos cellules baignent, et là on marche à l'envers! Comme un alcoolique aime l'alcool, le drogué aime la drogue, certains aiment le pain, d'autres le fromage, d'autres la viande. Chacun aime, est attiré par un truc dont il n'a pas envie de se passer et ce sont des grands poisons.

- Il est bien certain que si vous étiez carnivore (avec un museau allongé et une denture adaptée) vous pourriez aller tuer le bœuf, vous pourriez mordre dedans et aller manger votre entre-côtes dans, à même la chair du bœuf.

En mangeant ainsi du cadavre (cuit et souvent grillé de surcroit) qui n'est pas adapté a notre système digestif, notre corps ne peux pas éliminer l'acide urique produite par toute digestion carnée. N'ayant pas les reins adaptés à ce type d'acide, il demeure dans nos humeurs sous forme de minuscules cristaux que le sang va déposer dans tous les ralentissements de sa circulation : dans les articulations, entre les vertèbres, dans les poches, dans les glandes. Et qu'est ce qu'on va faire avec cette acide urique dans nos humeurs? Et bien on a fait toutes les colères, toutes les violences, toutes les maladies douloureuses et toutes les guerres! 

- Et avec les produits laitiers et les fromages on a fait également toutes les maladies douloureuses, toutes les arthrites, toutes les polyarthrites, les douleurs.

Le lait de vache est fait par la nature  pour les veaux tant qu'ils n'ont pas de dents pour manger leur nourriture d'adulte Il est si riche en calcium puisqu'il doit pouvoir faire tripler le poids du veau en trois mois!. Quand ils ont des dents pour manger de l'herbe leurs sécrétions digestives s'adaptent à cette nouvelle nourriture. Ils ne peuvent plus digérer le lait de leur mère qui d'ailleurs n'en a plus. Est ce que les besoins psychologiques, émotionnels, spirituels, intellectuels sont les mêmes que ceux du petit d'homme??????

A suivre

A bientôt

Bertrand