16:42.75S 151:02.32W Mouillage de Fare à Huahine
GRAND PHA
Bertrand et Marie-Helene FERCOT
Mon 28 Jul 2014 08:31
Dimanche 27 juillet 2014 : Huahine, du mouillage d'Avea au mouillage
de Fare.
Bertrand :
Le mouillage d'Avea au SW de Huahine Iti est très agréable. Avec un fond de
sable de moins de 15m l'ancre croche très bien. Il y a un petit hôtel 'Relais
Mahana" qui accueille les annexes des plaisanciers avec possibilité d'y manger
et de louer des véhicules.
Le mercredi 23 nous avons parcouru les routes de Huahine à bord d'un petit
scooter de seulement 50cm3. Pas de problème sur le plat mais pour monter une
côte de 15% de pente ça a été un peu dur pour le moteur.
Les deux iles Huahine Nui et Huahine Iti sont séparés par un petit pont. Ce
sont des iles montagneuses entièrement boisées. Elles ne sont pas envahies par
l'industrie touristique et comportent de nombreuses petites structures
d'accueils appelées pensions. Le village principal est Fare au NW de Huahine Nui
avec un Super U, une station service, une banque, etc.
Le gros avantage du scooter est de pouvoir s'arrêter pratiquement
partout et de mieux contempler le paysage. Les gens de l'ile sont très
chaleureux et nous font un signe de bienvenue lorsqu'on les croisent.
Arrêt à un belvédère :
Huahine a un passé archéologique très riche, notamment de nombreux Maraes
qui étaient des constructions réservés aux activités cérémonielles, sociales et
religieuses.
Extérieur de la reconstitution du Fare pote’e (maison ronde) de Maeva
:
Intérieur du fare :
A Fare nous avons rencontré Olivier, Modestine et leurs 2 jeunes fils (des
amis d'amis) qui habitent Maeva. Ils nous ont invités à les retrouver le
lendemain après-midi chez eux. Initialement nous voulions y aller en vélo, mais
le retour de nuit d'une vingtaine de km avec quelques côtes nous a incité à
reprendre le brave petit scooter.
Le jeudi 24 nous avons sillonné de nouveaux chemins. A Faie, nous avons pu
observer des anguilles sacrées aux yeux bleus dans le torrent du village
:
et découvert un fabricant de ukulele : genre de mini guitare creusée dans
un seul morceau de bois et munie de 4 double cordes émettant un très joli son .
Finalement nous sommes repartis avec un ukulele.
Maeva au NE de Huahine Nui comporte la plus grande concentration de Maraes.
Accompagnés d'Olivier et de ses 2 fils nous avons suivi un petit sentier nous
faisant gravir la montagne boisée qui domine Maeva. Au bout d'une trentaine de
minutes nous avons découvert un énorme Marae qui dominait une grande partie du
lagon Est :
De là, la vue est magnifique :
puis nous l'avons suivi au travers de nombreux sentiers pour y découvrir
d'autres Maraes dont un qui était dominé par un arbre gigantesque faisant penser
à celui du film Avatar :
Au retour un festin nous attendait suivi par un concert polynésien :
Olivier chantant avec son ukulele, Modestine avec une petite guitare et moi avec
un instrument en bois ou avec mon ukulele pour battre la mesure. Le retour s'est
bien passé malgré de nombreux nids de poule et d’autruche au début et
l’éclairage un peu faible du scooter.
Le vendredi 25 nous avons rejoint au moteur le mouillage de Fare. Nous
avons mouillés assez prés du rivage mais je n'aurai pas laissé le bateau par
vent fort car la couche de sable est faible avec des petites têtes de corail ça
et là.
En arrière plan le village de Fare :
Le lendemain matin nos nouveaux amis de Maeva sont venus à bord avec
beaucoup de nourriture et nous avons passés la journées à sauter et plonger du
bateau , à manger et à écouter jouer et chanter Olivier. C'est incroyable de
voir leurs 2 fils de 5 et 6 ans qui n'ont jamais appris à nager, effectuer des
pédalages des bras et des jambes leur permettant de nager aussi vite que ma
brasse brevetée par un maitre nageur!
Comme aujourd'hui dimanche le vent était faible, nous avons remis à demain,
lundi la traversée vers Raiatea et Tahaa. Ce qui a permis à nos amis de revenir
à bord l'après midi en apportant un gargantuesque casse croute et beaucoup de
rires, chansons et plongeons.....En nous quittant il nous ont offert à chacun un
grand collier de coquillages.
Nana
Bertrand et Marie-Hélène |