Le  Samedi 07 Novembre 2015 (UTC+11)  De la pointe George (baie Port Phillip) à l'est de Phillip Island à Cleelandbight.

Distance parcourue 62 NM.

 

Bertrand :

 

La nuit a été calme,  bien protégé du clapot.

A 08h10 l’ancre est levée ( elle fonctionne impeccablement, même trop bien car elle croche immédiatement et gare aux mains si l’on n’a pas eu le temps de fixer la chaine sur un bon taquet car la chaine saute alors hors du guindeau).

Le vent ayant viré au SO durant la nuit,  Grand PHA se lance dans un slalom  le long de la côte pour remonter au vent à 6-8 nœuds jusqu’à la sortie située à 12 NM à vol d’oiseau. Le vent moyen est de 20 nœuds ce qui donne un vent apparent de 25 à 30 nœuds dans les rafales.

 

Bonne remontée au vent malgré un léger courant de face (trace sur le fond du bateau en rouge) :

 

 

L’entrée ne fait que 2 NM de large avec des bancs et récifs de chaque côté pouvant générer une mère dangereuse. En fait  lorsque la marée est haute à l’entrée, à l’intérieur le niveau est plus bas et le courant se dirige toujours vers la baie. Ce n’est qu’à la mi-marée que le courant s’inverse.

 

Sur un dernier grand bord bâbord amure nous franchissons la zone clapoteuse, la houle de SW commence à se faire sentir et à laver le pot avant.

Impeccable, pas de cargo entrant ou sortant. Dès que nous sommes suffisamment dégagés des hauts fonds nous virons de bord et commençons un rodéo de plus de 6 heures à 60° du vent et des vagues dans un premier temps, puis vent et houle de travers jusqu’à l’arrivée.

 

Notre moussaillon Ewenn  regarde tout joyeux depuis l’intérieur de la cabine centrale les étraves labourées la houle envoyant des gros paquets d’embruns sur les vitres. Par deux fois il a vomi, mais ça ne lui a pas couper pour autant son dynamisme.

 

A 17h15 dès que le cap Woolamai au SE de Phillip Island est contourné nous retrouvons le calme et l’ancre est mouillée à Cleelandbight devant une grande plage de sable bordée de dunes.

 

C’était un bon test pour voir l’efficacité des protections en moquette sur les wishbones. Dès que l’ancre est mouillée je jette un coup d’œil dans les voiles. Déception: elles n’ont pas supporté le mouvement rythmique imposé par les vagues et les plus usés ont un trou sur les deux épaisseurs de moquette :

 

 

Donc à refaire : retour à la case départ et remise en place du système à base de bouts de gros tuyaux en plastique souple. Pour aller plus vite j’utilise un stock de colliers en plastique offert par Benoit pour fixer les tubes au lieu de ruban adhésif.

 

A la nuit tombante Benoit, Marie-Pierre et Gaia nous rejoignent pour la fin du week-end et pour récupérer notre moussaillon.

 

Le lendemain dimanche, belle journée ensoleillée et pendant que je m’active sur le gréement Benoit va en balade avec les enfants sur la plage :

 

 

L’eau est à 18°C, elle est très limpide. Benoit saute à l’eau puis fait nager Ewenn  :

 

 

 

Gaia préfère prendre un bain d’air :

 

 

 

En début d’après midi ils repartent  chez eux. Nous les reverrons en Nouvelle Zélande puisque le nouveau lieu de travail de Benoit est à Queenstown au sud de l’ile du sud de la NZ.

 

Puis je finis de remplacer tous les manchons en moquette avant la tombée de la nuit.

 

A+

Bertrand et Marie-Hélène