Manchedi 21 septembre 2014 De YATE à  l'ile TOUPETIT.

 

A 07h10 sortie de l'anse de Yate avec la voile tribord puis les deux voiles pour ne pas arriver trop tard.

Le paysage est splendide avec une multitude de sommets qui défilent sur bâbord. Il faut surveiller la navigation car il y a de temps en temps des changements de cap pour éviter des hauts fonds ou des ilots.

 

Vers 13h00 alors que j'étais à l'arrière du bateau, la voile tribord a brutalement empannée et est venue s'empaler sur les extrémités des wishbones de la voile bâbord. Résultat : deux grandes déchirures dans la voile tribord.

 

 

La proximité du relief modifie localement le vent + l'effet de brise de mer l'après midi. Je dois reconnaitre que je surveillais plus le cap que le vent, alors qu'au large dans une mer agitée je surveille principalement l'orientation du vent et les risques d'empannage!

 

Après avoir fait ré empannée la voile pour la dégager de sa voisine, elle a été affalée et j'ai essayé de sécuriser les déchirures pour qu'elles ne s'allongent pas.

 

A 16h15 après avoir parcouru 45NM  nous mouillons dans l'anse Toupeti devant l'ile du même nom qui est montagneuse et ne mérite pas ce nom.

 

 

 

Ile TOUPETI en premier plan :

 

 

Vue du mouillage, nous sommes seuls ( nous n’avons pas croisé un seul bateau en navigation ou au mouillage depuis notre remontée du lagon Est (ils sont tous entassés à Nouméa) :

 

 

Nous profitons des 2 dernières heures de jour pour réparer la déchirure du deuxième panneau : pause de ruban adhésif provisoire sur l'extérieur de la voile, puis collage d'une bande de réparation de voile auto adhésive côté intérieur. Pour finir les collages extérieurs  provisoires sont ôtés et puis collage à la colle néoprène d'une bande de tissus à voile identique à la voile.

 

 

 

 

De nuit nous faisons la même chose au premier panneaux dont la déchirure est encore plus étendue, sauf la dernière opération qui attendra le lendemain. La nuit promet d'être très calme dans ce mouillage très bien abrité.

 

A+

Bertrand et Marie-Hélène