Nous voici à Fernando de Noronha

Planète Rouge II
Daniel CANTINEAU
Tue 31 Jan 2012 01:25
03:49.953 S
032:24.627 W
 
Au mouillage.
Après 230 milles nautiques ou un peu plus  car on va rarement droit en bateau, nous voici au mouillage dans une baie très ouverte pour ne pas dire en pleine mer à 1/2 mille du bord car les fonds faibles les rochers et les patates (bouquets sous marins de corail) interdisent d’approcher de la côte eu égard à notre tirant d’eau (2 m 35) et nous avons 18 m d’eau sous la quille, du coup les rouleaux du large nous roulent sans délic    tesse . J’ai rallongé le mouillage à 70 m avec 50 m de chaine et 20 m de câblot car c’est une ile volcanique avec des sommets élevés et les revolins qui descendent de la montagne nous soufflent parfois avec violence. Mouillage rouleur et venté, mauvaise nuit assurée, mais le pire n’est jamais certain disait un grand homme. Nous sommes fatigués par (seulement) deux jours et deux nuits de navigation un peu houleuse (houle de sud est plus mer du vent d’est-nord est) mer un peu cassante avec le bateau qui tape (on se croirait en méditerranée) avec un peu de vent mais pas assez le plus souvent et tout le trajet au près, quand on serre le vent on casse la vitesse, quand on abat, on rate Fernando, donc nous oublierons cette nav avec des quarts de 6 heures pour Martine et 8 heures pour moi (nous somme à deux maintenant) et ou on mange comme on peut.
Nous irons faire une plongée bouteille demain avec un moniteur pour un élève sur un ilot aux fonds superbes parait-il et entouré probablement de dauphins en quantité de petits requins et de tortues qu’on a déjà vu tourner autour des bateaux. Comme Fernando est une réserve sous marine jalousement surveillée et très préservée, quand dauphins et tortues sont près des bateaux, interdiction de plonger ou de se baigner, si ce sont eux qui viennent vous voir dans l’eau par curiosité là c’est autoriser de rester dans l’eau. Les dauphins sautent et jouent entre les bateaux au mouillage et nous avons croisé des tortues en revenant de la plage en annexe. Cela dit les allers et retours en annexe sont assez sportifs car il y a un petit rouleau en arrivant sur la plage et de retour au bateau les mouvements incoordonnées de ces deux embarcations bateau de 16 tonnes et annexe de 40 kg nous donnent parfois du fil à retordre pour descendre ou remonter à bord.
Nous nous sommes inscrits pour un repas de groupe dans un restaurant de l’ile réputé comme la troisième table du Brésil, nous vous en donnerons quelques nouvelles après.
Je vous embrasse tous et fait mes amitiés aux autres.
Daniel