3eme jour - Gambier - Marquises
Voilier JOMAY autour du monde
José & Maité
Wed 20 Jun 2012 19:19
Mercredi 20 juin 2012 - 10h00 heure locale Jomay (ut-11) - 162 miles en
24h - jounée, vent E-ENE 16-20nd, nuit vent E-NE 20-27 nd
La Polynésie vue par Brigitte et Romain :
Dimanche 17 juin 2012
Après une nuit agitée au mouillage, 20-27nd, vent S, cul au
rivage, Romain et josé font des quarts.
Aujourd’hui tout le monde s’affaire sur et sous le pont, en vue de notre
départ pour les Marquises.
A l’intérieur on nettoie, on range, on cale pour que rien ne casse une
fois le bateau à la gîte. Il faut contrôler chaque cabine, chaque
armoire pour ne pas avoir de mauvaises surprises. A l’extérieur les
garçons ont aussi pas mal de travail, remonter l’annexe, accrocher son
moteur, préparer les voiles, contrôler que rien ne va tomber du pont, et
surtout bien caler les régimes de bananes.
Vers 9h30-10h. tout est prêt, tout est calé. On lève l’ancre sous le
soleil.
Il nous faut suivre le chenal balisé pour sortir du lagon et regagner la
haute mer.
Cette manœuvre nous prend plus de 2 heures.
Après le dîner nous sortons les cannes à pêche, sans succès….
Le temps devient gris, nous essuyons quelques grains.
La journée passe et nous ne croisons pas âme qui vive. Dans la soirée,
nous apercevons au loin un bateau que nous imaginons de pêche.
Lundi 18 juin 2012
Debout à 3h. pour prendre le quart. La nuit est noire et fraîche, nous
filons à belle allure sur l’océan. L’obscurité amplifie la sensation de
vitesse …. La météo est clémente et le quart se passe sans problème. A 6
h. le quart prend fin…. L’horizon se teinte de couleurs orangées suivies
d’un dégradé de bleu, le tout entremêlé de nuages cotonneux d’un gris
plus ou moins délavé. Les étoiles s’éteignent et laisse place à la
lumière….
Le jour se lève tout tranquillement.
L’océan se détache de la nuit, j’aperçois à nouveau distinctement les
vagues et la houle.
Nous poursuivons notre route en direction du nord.
Notre journée se passe sans spécialité, juste une fausse alerte poisson.
Rien de grave nous mangerons des pâtes.