Journal de bord Polynésie 2014 Les Pittets suite

Voilier JOMAY autour du monde
José & Maité
Tue 8 Jul 2014 20:20
Journal de bord Polynésie 2014 suite

Mardi 3 juin 2014,

Aujourd'hui et après une nuit très ventée nous nous réveillons sous la pluie. Ma maman à essayer de nous joindre, mon frère c'est renseigné et tout est ok. Pat et moi avons une petite pensée pour ma tante Astrid car c'est le jour d'anniversaire de son Jean-Luc décédé il y a peu.
Nous devons prendre une position de repli lors de notre petit déjeuner, en effet le grin nous rattrape, petite fraîcheur, mais je vous rassure tout à fait supportable, cela nous laisse un peu plus de temps pour digérer avant d'entreprendre les travaux d'hercule, à savoir mettre l'annexe à l'eau !
Voilà 8.30 PM l'annexe et sur la plage, sanglée, et cadenassée. Nous partons à l'assaut de l'hôtel Inter Continental, situé à l'extrême Nord Ouest de Moorea. Durant notre escapade de près de 2 heures longeant la route, nous rencontrons échoppes, population locale et quelques chiens parfois effrayés de nous voir par là.
Arrivée à l'hôtel nous nous arrangeons un peu et prenons l'allure et la mine des riches, à savoir, on ne dit pas bonjour et on ne se laisse pas détourner le regard sur cette belle entrée sachant que comme que comme, en principe, on aura tout loisir de l'admirer lors de notre départ.
Nous voilà dans le hall, à chercher toilette et douche éventuelle pour ce décrasser, puis petit apéro, bière locale, sur la terrasse afin de soudoyer la clé magique pour l'accès au wifi.
Après tout ceci nous avions décider de manger dans un des meilleurs snack de l'isle, parole de locaux et de Roger, notre ami suisse qui, lui et son épouse s'y rendent au minimum une fois par semaine. Malheureusement quand nous arrivons au resto il est près de 1.30 AM, et la patronne nous dit qu'elle n'a plus rien pour nous, donc elle va fermer.
Un peu déçu nous continuons notre route ventre vide et devinez qui on croise à la hauteur de cette magnifique bâtisse qu'est la poste (le côté magnifique c'est pour Brigitte) -:), nos amis Roger. Nous qui pensions qu'on était déjà trop tard pour les revoir car à 1.30 AM, on les imaginais plus à la sieste qu'au restaurant, Ben, on  s'était tous trompé car il se rendait à ce snack, à oui il faut tout de même que je vous donne son nom, surtout pour les prochains qui peut-être rejoindrai les Vargas, il s'agit du snack Fare Manaha, situé les pieds dans l'eau avec petite terrasse ombragée, tout du bonheur. On peut que le croire, malgré qu'on y a pas eu droit.
Les filles un peu fatiguées tentent le stop et une petite Fiat Panda s'arrête et les pousser 2 km plus loin, à la hauteur de l'épicerie ou le matin déjà nous avions réserver notre pain. Car comme on dit en Polynésie, quand y a ! il faut prendre car après c'est souvent qui y a plus !
Nous terminons notre périple en contournant le fond de la baie d'Opunohu pour rejoindre notre annexe fidèle au poste, ouf, c'est mieux comme ça.
De retour sur JOMAY, nous faisons enfin un petit casse croute digne de ce nom avec une petite demi heure de farniente avant de préparer le bateau, car souvenez vous hier soir nous analysions quel serait le programme pour la suite, ben c'est fait on décole, enfin on lève l'ancre cette nuit en principe aux environ des 1.00 AM le 4 juin alors, je vous reprendrai plus tard, car j'ai du boulot À+

Mercredi 4 juin 2014,

En effet le réveil est un peu difficile, Maité avait bel bien réglé son horloge pour 11.30 PM. Tous avons bien dormi durant 3 bonnes heures.
Pas de vent dans la baie, temps idéal pour démarrer. On se grignote un petit encas en profitant de définir le qui fera quoi pour le lever du mouillage. Il faudra également essayer un max. d'éviter que trop de vase n'encombre la baille à mouillage. Tout se passa à merveille, et ceci terminé c'est sous l'éclairage d'un projecteur que nous quittons notre place pour rejoindre la passe et prendre la mer. Les premiers miles ne sont pas encore très venteux mais déjà il y a de la mer. Nous renvoyons nos filles se coucher et avec José décidons de se partager la barre à chaque heure. Très vite la météo annoncée nous rattrape et nous passons d'un ciel étoilé, bien pratique pour barrer avec une houle de 2 m, à un ciel couvert sans plus aucune visibilité. En plus du manque de repères, de la mer agitée et des 20 à 22 nœuds de vent établi, nous essuyons vers les 4 heures du matin un grin avec bien 30 nœuds de vent. Encore une information nautique pour vous dire que nous naviguions avec un vent en moyenne au 120, c'est à dire selon José l'allure la plus difficile à barrer, notamment par ce temps là. Près des 10.00 AM nous apercevons la terre, Huahine (isle divisée en 2 parties, la grande au Nord et la Ti au Sud, un pont les relie). Au fur et à mesure que nous avançons nous grignotons quelques très bonnes cochonneries. Après environ 16 heures de navigation nous arrivons enfin à la passe d'Avapihi ou surfeurs et un peu plus loin des bancs de dauphins nous accueillent, c'est juste magnifique. José et moi avions fait nuit blanche mais à voir ça en vaut la chandelle. Nous mouillons seul par 5 m de fond et 40 que dis je 45 m de chaîne (pour ceux que cela surprendrai, le capitaine à ses raisons que seul la raison l'explique, enfin quelque chose comme ça !
Une fois le mouillage testé, soit moteur arrière à 2200 tours minutes durant 2 minutes, chaîne tendue à la faire péter, nous pouvons le stopper !
Nous mettons l'annexe à la mer afin de prendre le bain et d'user de notre quota quotidien d'eau douce.
Par chance on est juste tombé lors de l'Happy Hour de JOMAY ce qui nous a donné droit, pour ceux qui ne la savent pas encore à 2 rhum coca vanillé chacun ! mmmh
Après ça, souper Maité, et ce n'est pas pour la flatter mais c'est toujours super, puis dodo bien mérité, sachant que José et moi avions fait nuit blanche !
Avant de nous coucher apprenons officiellement par SMS de Yoann, que nous pourrons faire couler le champagne car c'est Ok pour la troisième et dernière note ! Quel bonheur, tous le félicite !

Jeudi 5 juin 2014,

Debout 6.30 AM, comme d'hab., petit déjeuner sur la terrasse avec vue mer. Confitures de cerises, de lait ainsi que beurre salé de Normandie font partie du décor. À peine le petit déjeuner débarrasser, José et moi nous attelons à quelque chose que nous n'avions pas fait depuis bien près de 8 heures, c'est à dire la mise à l'eau de l'annexe. Une fois que j'aurais plus de temps je vous compterai les détails de cette mise en mer. Après que Maité nous aie fait lecture des principales visites que nous pourrions faire, nous partons à l'assaut de cette isle.
Je dois vous dire, que je sens une douleurs au "pilote" (partie du corps humain (masculin), appelé également "muscle du barreur"), évidement que 8 heures de barres, ça compte !
Nous amarrons l'annexe au ponton ou déjà un accueil fort sympathique nous est offert, yukulele et plusieurs huahinées qui nous présente des produits locaux. Nous rendons dans une petite boutique officielle là où nous avions repéré une poubelle public, bien utile.
Nous partons pour notre tour de la grande Isle et très vite nous sommes pris en stop par une charmante dame que nous retrouverons plus tard. En effet elle travaille à la ferme perlière, lieu de visite planifié. Elle nous stop au Marae proche du bord du lac situé au Nord de Huahine. Puis nous continuons notre chemin à pied tout abord en faisant une petite halte dans une échoppe où il pratique la culture de la vanille. Maité nous fait remarqué qu'elle n'a rien à voir avec celle que l'on trouvera sur Taha, une de nos prochaine destination. Nous arrivons au débarcadère ou nous attend la "limousine"qui doit nous mener à la ferme perlière. J'ai oublié de vous dire qu'en longeant ce bord de lac nous avons été accompagné par "couronne de pan d'anus" chic jeune homme de 37 ans, sans boulot et sans courant électrique dans sa propriété mais avec la bible comme télé nous dit-il ! Il nous a donné son nom en polynésien , il est vrai que c'est plus simple et plus facile à porter, mais, malheureusement, nous ne nous en souvenons plus !
Une très bonne explication sur la culture des perles nous ai donnée par la patronne des lieux, (pour plus de détail voir Wikipedia), une fois les petits achats terminés nous continuons direction Faie ou les anguilles sacrées nous attendent. À l'évidence il manque un peu d'eaux dans cette rivière mais tout de même nous en apercevons quelques unes avec leur très beaux yeux bleus. C'est là que nous croisons une petite bourgeoise Française, la soixantaine bien pesée que Maité et moi étions à deux doigt de la foutre au jus... -:)
Nous poursuivons notre route et attaquons une première montée évaluée à 15 % de pente avec une trafic, je vous dis pas, pas un chat sur cette route ! Nous croisons tout de même deux petites huahinées (petite étant utilisé comme _expression_) qui nous remettent 2 magnifiques papayes juste prêtes à manger. Après encore une demie heure de marche nous arrivons au Belvédère, qui comme sur Moorea offre un point de vue superbe. Nous finissons après encore une bonne demie heure de marche à se faire reprendre en stop par une équipe d'ouvrier bien sympa. C'est, selon Maité, le même endroit ou ils avaient été pris avec Romain et Brigitte.
Ils nous lâchent à une croisée juste après le pont qui relie les 2 parties de l'isle, mais comme nous avons beaucoup de chance ce jour là et que les gens de Huahine sont connus pour être très gentil, nous retrouvons tout de suite une dame et son fils dans un gros Ford qui nous ramera jusqu'en ville, ouf car on ne s'était pas vraiment rendu compte mais y avait bien une dizaine de km encore à faire... Et toujours aussi chaud..
Arrivé au centre-ville, petit apéro s'impose sur la terrasse près de l'annexe, là où débute un épisode de Dallas local, je vous dis pas, en résumé une petite, devant au moins faire le quintal et demi, en dispute avec son ami-mari, qui lui, devait au moins faire dans les 60 kg mouillé, apparemment à cause d'une histoire de nana (attention ne veut pas dire merci dans ce contexte mais bien gonzesse) car la poufiasse et salope, selon les terme de la petite, était enceinte et ce certainement du petit freluquet qui essayait de récupérer sa "finette". Le rhum aidant, c'est clair que la petite devait au moins avoir 1,5 pour mille minimum, elle lui met une baffe qui le fait basculer à l'eau, pleures, rires, cris et gentillesses ne cessèrent durant tout notre apéro. Evidement nous ne pouvions pas tous être à la bonne place c'est pour cela, que je l'espère, ce petit résumé aura permis à tous de comprendre ce drame qui se déroulait sous nos yeux, et c'est pas fini, car le soir, alors que nous nous rendions à l'entraînement des jeunesses chrétiennes (je vous rassure on pensait se rendre à l'entraînement de danses Polynésienne, petite erreur de timing !) nous avons aperçu la poufiasse salope, en cloque faire "mumuse" devinez avec qui ? Ben, ! même nous on ne l'avais jamais vu, c'est vous dire la sa.....
Après ces émotions et nos courses au supermarché U, entre nous soit dit hyper bien achalandé, nous retournâmes dans nos pénates pour y faire bonne pitance et dodo...

Vendredi 6 juin 2014

Journée des 70 ans de commémoration de la fin de la 2e guerre mondiale, ou tout les grands de ce monde se rencontre pour une petite bouffe, même ceux qui n'arrive pas à s'entendre...

Journée plus calme pour nous car nous avions décider durant notre série Dallas local d'hier de nous rendre au mouillage situé tout au sud de l'isle. Par conséquent petit déjeuner, annexe et derniers achats, cartes postales et poubelles à Fare. Départ pour notre nouvelle destination, annexe remontée. Nous parcourons ce lagon et ses méandres pour arriver une heure et demi plus tard dans un endroit calme et également magnifique. Très vite nous sommes impatient d'aller snorckler car il est possible que nous puissions rencontrer des raies Manta. À en croire Maité il s'agit de sympathique petite bestioles pouvant atteindre les 5m ! bien; qu'il en soit ainsi....
Hélas ce n'est que leur petites cousines que nous avons croisées, à savoir un raie pastenague et une aigle, également appelée léopard.
Nous retournons au bateau car il nous restait deux points importants à faire, un démonter le boîtier et commande du pilote, qui s'apparentait à une plaisanterie pour nous, en effet quelques fils à ne pas trop croiser, mais c'était sans compter sur les mongoliens de service qui avaient, à l'époque, mis en place ce boîtier, quasi inaccessible et collé au Sicca, comme s'il ne pouvait jamais tomber en panne. Avec tout ça cette bande d'abrutis ont failli nous faire manquer l'apéro tant attendu chez Jean et Simone. C'en effet juste à la tombée de la nuit et après deux bonnes heures de sointées qu'on a fini par en faire façon !
L'apéro fut bien sympa, chips, olives et j'en passe ... accompagnaient la délicieuse sangria de Maité, sans pomme, car José et moi les avions dévorées quelques minutes auparavant. C'est après un très bon moment d'échanges que nous quitâmmes Aqua Blue pour aller prendre notre souper, car comme vous avez pu le lire, même quand on pense que ce sera une petite journée, c'est toujours bien rempli !
De retour, on refait le monde encore une petit heure, et comme on-dit chez nous c'est en voiture Simone, que l'on part pour faire dodo !


Samedi 7 juin 2014,

Lever comme d'hab, aux environ des 6.30 AM, prise du petit déjeuner au calme de notre mouillage, puis départ. C'est vraiment très sympa, Simone et Jean, rejoigne l'avant de leur embarcation et nous font de grands signes d'au revoir et à bientôt !
Rappelez vous, hier soir juste avant de partir pour l'apéro, alors que nous terminions de déposer le boîtier du pilote, ben, nous étions à dix miles lieux d'imaginer que nous pourrions encore rencontrer quelqu'autres tracas, ben ! ce matin, un peu comme l'_expression_ qui dit "pas de bras pas de chocolat" on pouvait dire "pas d'pilote pas d'instrument"' en effet le réseau (NMEA pour les spécialiste), n'était plus actif, car il devait certainement transiter par le boîtier.
Comme déjà dit à plusieurs reprises sur JOMAY on ne se laisse jamais démonter, nous continuons notre périple en rejoignant Raiatea. La traversée ce faisant avec des airs de rêves, vent orienté Nord établi avec une force de 3 à 4 Bf, le bateau avançant entre 6 et 7 nds, juste parfait, nul besoin de cette électronique.
Entree à Raitea par la passe de Teavapiti, avant de rejoindre une des bouées du CNI (lieu ou JOMAY est resté près d'une année pour ce refaire une beauté) ou José avait pris contact avec Cyprien, le Saviesen local, afin de lui remettre le boîtier du pilote.
Un des points non négligeable, pour le modeste équipage que nous sommes, c'est qu'ici, au CNI, nous avons eu la chance d'utiliser, à gogo, la cabine de douche VIP du chantier. Pendant que nos filles en usaient sans compter, José et mois avons bidonnés pas moins de 170 litres d'eau pour ravitailler JOMAY.
Après ces efforts et pour conclure cette journée comme il se doit, un excellent petit poulet mariné au soja avec riz et légumes chinois nous a été servi sur la terrasse ainsi qu'une petite transfusion de Merlot (certains comprendrons) puis, dodo !

Dimanche 8 juin 2014,

Lever 6.00 AM, mais c'était sans compter avec un temps de grins, couvert et plus frais. En effet nous envisagions le belvédère, mais en définitif nous nous sommes contenté de la visite d'Uturoa, "centre vile de Raietea"qui de plus est était désert, Pentecôte oblige. Ce n'était pas grave, les supermarchés du coin étant ouvert, au moins durant la matinée, nous décidames, d'affiner notre avitaillement sachant que nous allions probablement rencontrer et accueillir les amis Philo et "Tehi", je mets Tehi entre guillemet, car demander à José quel est l'orthographe d'un mot ou d'un nom, autant vous dire que ça n'a jamais été son fort !
Notre déplacement c'est fait par "stop" ! En effet, une fois encore, par chance nous avons pu bénéficier de la gentillesse locale à deux reprises, à l'aller et au retour. Au retour nous avons fait connaissance d'un français de Bayonne, installé depuis plus de 20 ans en Polynésie, ancien mécanicien d'aviation, il tient, aujourd'hui, une petite pension familiale à l'ouest de l'isle de Raitea où il est possible de s'y rendre en bateau et d'y mouiller; peut-être que José et Maité y ferons un crochet ces prochains mois.
Arrivée près de notre annexe, il nous reste encore à trouver wifi et charger fichier grib (météo) et autres email puis départ pour décharger nos victuailles sur JOMAY.
Une fois fait, nous partons plein Nord, à travers le lagon, pour rejoindre le Sud de l'isle de Taha'a., isle de la Vanille selon les dire.
Après avoir passer en revues l'entier des bouées libres dans cette anse !, nous décidons d'en chopper une pour y amarer. Après la traditionnelle mise à l'eau de l'annexe, nous nous rendons sur l'isle ou déjà Philo tout affairée nous accueille. Que de gentillesse et de plaisir ce dégage dans ces retrouvailles, on y sent une amitié vraie et très profonde. Sans même s'arrêter dans sa petite boutique, nous nous retrouvons sur la terrasse de sa maison en train de siroter un Ti ponch et de grignoter des petits choux à la crème encore chaud du four. Philo nous raconte leur joie car Tehi, encore absent à ce moment, à trouver un job à l'année et un job qui l'aime et sait faire, son métier que je qualifierai de jardinier, mais attention jardinier, ici c'est viril, car quand il s'agit de s'attaquer à ces noix de coco, je vous dis pas c'est plus proche du bûcheron que du jardinier, enfin bref ils sont heureux, et nous aussi ! Durant ces discussions la nuit nous avais déjà rejoint et Tehi, rentrant de son job n'a pas pu profiter de la sangria, tu penses on avait déjà tout nivelé !
C'est pas grave murmura t-il. Après encore quelques discussions, c'est qu'elle en a à nous dire la Philo, nous retournons dans nos pénates sans avoir oublié de fixer l'heure du rendez-vous de demain soir pour un repas sur JOMAY. philo et Tehi sont ravis et nous remercie avant même d'y profité !
J'ai oublié, mais dans la discussion Philo à eu le temps de faire appel à Gustave, le boss de la maison de la Vanille, c'est ok il nous organise en transport dès demain matin à 8.00 PM, oui c'est tôt, mais c'est comme ça ! en point c'est tout.
De retour au bateau, nous avions prévu de fêter Yoann, c'est avec foie gras de canard, saumon et champagne (dans des verres à pieds) que nous fêtons dignement ce résultat, encore bravo Yoann peut on entendre dans toute la baie !
Puis comme l'heure ne cesse d'avancer, nous finissons tout de même par aller rejoindre nos suites, bonne nuit...

Lundi 9 juin 2014,

Après une nuit au calme, ou la pluie tombe droite, nous nous réveillons il est, devinez, environ 6.00 AM !, eh oui, si l'on veut déjeuner, mettre l'annexe à l'eau et être prêt pour 8.00 AM, y'a pas photos, ce rythme est nécessaire.
Nous arrivons sur la plage privée des amis Philo et Tehi, que déjà elle, nous accueille et nous invite à vite prendre un café avant l'arrivée du chauffeur.
Trop tard, Maité et Pat ayant juste eu le temps d'aller chercher le pain et voilà que le bus nous attendais déjà, des vrais suisses ces Polynésiens...ils nous conduit à quelques 5 km de chez Philo, sous une pluie battante. La végétation de cette isle est fascinante, peut être est-ce delà voir sous cette pluie ? Nous parcourons une partie de l'immense terrain de plans de vanille avec une démonstration de polenisation manuelle, bien sur, avant de nous rendre dans les cabanons ou le boss des lieux poursuit l'explication du processus de cultivation de la vanille, c'est extra et ces gens, encore une fois sont tellement gentil, même que le fils du boss, notre chauffeur nous fait penser, à Pat et à moi, à Akil, le fils de Das, notre ami indien. Nous échangeons encore quelques discussions notamment sur le rôle des intermédiaires, ben.. rassurez vous, ici comme chez nous, ce sont les mêmes salopard qui s'engraissent je vous dis pas comment !
De retour chez Philo, on décide de lui acheter une crêpe mais rien à faire elles nous serons offerte avec le café. Pat lui achète deux ou trois bibelots de la manufacture Maité .
Puis après s'être encore raconté un tas à d'histoires nous retournons au bateau ou pour la première fois depuis le début de notre séjour nous nous octroyons un après-midi de farniente, ou presque car les invités sont attendus pour 5.00 PM, et cela nécessite tout de me une mise en place et des préparatifs digne de nos hôtes.
J'en arrête là pour l'instant car il est 3.30 PM et il faut que je me prépare et que je transfert nos résumés de journées sur Skyfile de José. Vous aurez la suite lors d'une prochaine série....
A 5.00 PM précis nous débarquons sur la plage privée de Philo et Tei (à oui son nom ne prend pas de "H" contrairement à ce que José prétendait). Tous deux étaient heureux, on avait pourtant convenu qu'ils viennent les bras le long du corps comme on dit chez nous, soit sans rien, mais Tei avait avec lui un plastic plein de fruits, papaye, bananes et coco (pelée). Nous avons commencé par un petit apéros de bienvenue, Ti-ponch et canapés avec 2 sortes de tapenade, puis en entrée un tartare de thon, puis thon blanc mi-cuit sauce fruit de la passion, je crois qu'il n'en n'avait jamais mangé du comme ça et nous non plus ! Le tout accompagné d'un Merlot fraîchement mis en bouteille selon les besoins du moment (certains comprendrons mieux que d'autres).
Nous avons passer une soirée à discutailler de tout est de rien, parfois tous happés par les histoires à Philo, parfois seulement un ou une d'entre nous, entre les anecdotes de Philo nous pouvions discuter avec Tei, très heureux d'avoir retrouver un job à temps plein. Nous avons également parlé d'Anaïs, leur fille, qui étudie à L'Uni de Papeete et pour qui ils donnent, comme tout parents, tout ce qu'ils peuvent pour lui permettre de suivre son cursus.
Après avoir axé notre concentration sur la Wuilamine, il est temps de les repousser dans leur maisonnette, car l'heure avance et malgré que son nouveau boss lui ai dit qu'il pouvait revenir que mercredi pour son travail, Tei, en bon professionnel qu'il est, va tout de même se rendre sur place demain, dommage pour Philo car je crois qu'elle aurait volontiers fait encore un peu causette ! José et moi les conduisons avec notre limousine de marque Caribe jusqu'au ponton de leur voisin et nous nous séparons d'eux. De retour sur JOMAY, il fallut encore réduire la limousine, puis dodo.

Mardi 10 juin 2014,

Lever 6.30 AM, déjeuner, ôter le 8 cylindres de la limousine, le mettre sur sa chaise de traversée, et sangler l'annexe. Tout ceci nous permet de lever l'ancre à 9.00 AM de Taha. Nous montons la grand voile au mouillage, plus facile, car il y a bien 15 à 20 nds de vent hors du lagon et de surcroît nous avons bien fait car nous n'étions pas dehors de la passe qu'on s'essuie un grin. Empannage tout va très vite, mais comme sur JOMAY on ne se laisse pas démonter, tout s'est bien dérouler, le Waldner (système de retenue de bôme) ayant également bien jouer son rôle. Avec un vent ESE, donc presque arrière nous traversons au moteur, grande voile dehors en léger appui. On a pourtant tout essayer pour sortir du bon poissonnets, 2 cannes en parallèles, mais rien à faire !, on s'est juste fait manger un leure, pas grave ce sera pour une prochaine ! Nous arrivons sur Bora Bora et empruntons la seule passe qui permet d'y accéder et située à l'Ouest de l'isle. Malgré la présence de nuages les quelques rayons de soleil nous montre que cette isle est vraiment différentes des autres principalement avec des couleurs que nous n'avons pas encore pu voir, magnifique. Après un passage au yacht club pour voir s'il restait une bouée, nous nous rendons au mouillage, près des raies (position 16.30.998 S et W151.46.428.). Une fois le mouillage testé, nous prenons un bon petit goûter et chacun vaquant à ses occupations jusqu'au environ des, je ne sais pas, je vous redirai plus tard, car il est 4.09 PM et tout le monde roupie sur ce rafio, alors À+.
4.39 AM, tout le monde à l'eau avant l'apéro rhum cola et tapenade, puis petit souper thon blanc mi-cuit avec taboulé, (j'ai oublié de vous dire hier soir pendant le souper avec Philo et Tei, José nous a fait une petite variante, il n'arrivait plus soufflé, on pense, mais lui dit que non, que c'est qui l'avait bouloté ce taboulé beaucoup trop vite !) enfin maintenant on ne cesse de lui répéter, mange doucement on a le temps ! Après tout ça dodo, c'est déjà 10.30 PM

Mercredi 11 juin 2014,

Debout 6.40 AM, après cette grâce matinée, il va sans dire que nous avions l'impression d'un peu de retard dans nos activités, d'autant plus, avec Maité pour nous le rappelé, qu'il nous restait à mettre la limousine à l'eau, ça avec l'habitude ça ne nous émotionnait pas plus que tant, mais nous devions réalimenter le réseau "Seatalk"qui nous permettrait en principe de retrouver la vue au niveau des instruments de navigation, bien pratique pour mouiller dans ces eaux peu profondes. Ben je vous dis pas, c'est bien la première fois que ça marche du premier coup, tout le monde contant, on se prépare, le soleil nous ayant rejoint, pour partir à l'assaut des raies pastenague, des requins de récifs (ne pensez surtout pas qu'il s'agit de petit poisson en forme de requins, c'est des vrais et ils atteignent les 1,50 m et plus), et également des rémoras et autres poissons vivant à profusions dans ce lagon d'à peine 1,50 m de fond. C'est juste invraisemblable, José et Maité qui plongent depuis de nombreuses années, nous confirment il n'y a qu'ici que l'on peut voir ce que l'on voit. (Y'a que les photos et petites vidéos qui pourrons, je l'espère peut-être, vous faire partager ces moments intenses de plaisir que l'on peut vivre ici !) nous restons une bonne heure à caresser ces superbes raies à la peau très douce comparable à du velours ou une pêche mouillé. C'est extraordinaire, malgré que parfois on sent un peu d'agitation de la part des Sharks, notamment quand les rémoras essayent de se coller à eux.
De retour sur au bateau nous préparons un petit pastaga local (étoile 45) comme apéro et une salade pour le repas de midi, avec de l'eau, pour une fois, même si ce n'est pas coutume sur JOMAY me direz vous, enfin...
Nous levons le mouillage, car il nous faut trouver une bouée, soit au Yacht Club, soit au Mc Kai, autre yacht, mais moins abrité par vent d'Est et de plus, situé dans la passe principale du lagon ou pas mal de bateaux y transitent, donc vous l'aurez compris moins confortable.
En désespoir de cause, c'est au Mc Kai que nous mouillons vers les 3.30 PM. Un petit grin nous retient sur le bateau une demi-heure, le temps de préparer et de vérifier les bouteilles de plongées, car une initiation est prévue ! Chouette
Nous nous rendons pour finir au club pour y déposer poubelles et autres commerce, nous sommes équipés pour douches et tout le tsoin tsoin. Malheureusement nous allons très vite déjanté car ce Mc Kai s'apparente plus à du Mc caca qu'autre chose. Nous poursuivons notre route pour visiter le centre-ville de Bora Bora. Ben, je peux vous dire que c'est surprenant d'imaginer que vous êtes à Bora bora, la perle du Pacific, en effet routes, maisons et accès sont au mieux, équivalentes à ce que l'on a rencontrer sur Huahine et encore, nous nous attendions pas à cela, par exemple un accès à une boutique de perles de renommées avec un chemin de terre telle que l'on en trouve chez nous pour relier deux champs. Après s'être arrêter au Super U, vieux mais bien achalandé, nous repartons avec nos 4 baguettes et décidons que nous reviendrons demain matin pour affiner l'avitaillement. De retour au Mc caca, nous prenons tout de même une pression Ambrée au bar, avec un très bon orchestre.
Puis retour au bateau, apéro et souper, devinez quoi : des José, eh ben oui des José ce n'est rien d'autres que des Pépitos (viande rouges dans baguettes légèrement beurrée, hyper calorique mais hyper bon), je vous donnerai plus d'explication, un jour peut être, sur le lien entre Pépito et José.
Après tout ça dodo

Jeudi 12 juin 2014,

Diane debout 6.30 AM, c'est pas par qu'il a eu une grâce matinée une fois qu'il faut que l'on s'installe dans de mauvaises habitudes, non !
Une fois le coup de lavette sèche donné (sèche, souvenez vous, en ben oui aujourd'hui encore, le problème de rationnement d'eau n'est toujours pas règle sur JOMAY enfin c'est pas si grave !) je mets table nappe pendant que les filles prépare pain, confiture services puis tout et tout, je prends même de l'avance sur la mise à l'eau de la limousine, et c'est à ce moment que José émerge en disant tout gentillement, bonjour... Comme s'il tombait de l'arbre, en tout cas ça pas changé, c'est comme il était au boulot, le matin, il lui fallait un peu plus de temps que les autres pour qu'il démarre, mais une fois parti alors, pour l'arrêter....
Une fois terminer, c'est la liste en main que nous partons à l'assaut du super u, café pain confiture lait et thon sont au programme, nous trouvons tout même du thon rouge. Pour info pas loin de 2 kg de thon, 1 rouge 1 blanc pour moins de 20.- et quelle qualité, tu l'ouvres et tu n'a aucune odeur de poisson, vraiment top.
Retour par le Mc caca, toujours fermé où nous profitons tout de même des cagouinces pour nous raser, pour le reste il faut attendre, car il n'y a pas même une feuille de papier cul.
De retour sur JOMAY nous levons le mouillage direction le Nord de l'isle afin de nous poser entre les hôtels Méridien et St-Régis, deux 5 étoiles, top de chez top. Les prix des chambres sont en moyenne d'un millier de frs par nuit et nous, nous dormons la entre deux. Les couleurs de la mer sont juste comme dans les films. Nous nous affairons afin de nous rendre dans la fosse à raies Manta. Malheureusement nous rentrons bredouille, en effet la densité du plancton rend l'eau trouble et nous diminue fortement la visibilité. Comme toujours sur JOMAY nous ne nous laissons pas démonter et décidons de revenir le lendemain, mais ce sera le matin cette fois. Donc retour au bateau, apéro discutailles et dodo, comme les poules.

Vendredi 13 juin 2014,

Debout très tôt, avant la sonnerie du réveil de Maité, en tout cas pour moi. J'essaie de prendre la lune se retirant derrière le mont Otemanu (montagne de bora bora), mais cela ne donne pas vraiment ce que je vois de mes propres yeux, tant pis.
Déjeuner, Comme d'hab. Et très vite annexe à l'eau nous partons comme décider et plein d'espoir à l'assaut des raies menta. Nous amarrons l'annexe sur une des bouées des topdive locaux, car on le sait, ce ne sont pas des lève tôt ici !
Après 15 minutes à barboter avec une visibilité à peine meilleure que celle d'hier, Maité nous suggère de revenir près du tombant, et la tout à coup, on entend José crié Manta, Manta  !!!  C'était magnifique de voir cette bestiole, immense passer son chemin comme si de rien n'était est très vite suivre le tombant et disparaître dans les profondeurs aussi discrètement qu'elle nous était apparue.
Nous attendons encore un moment en espérant la revoir, mais non, elle en avait décider autrement.
Nous retournons au bateau et partons en annexe pour visite le lagonarium sur un motu privé, nous nageons entre requins de 50 cm à plus de 2 m, raies pastenague, et en multiples poisons. De retour sur le bateau nous levons l'ancre pour descendre encore plus au sud, dans ce que l'on pourrai qualifier de piscine géante, en effet nous devons naviguer dans 2 à 3 m d'eau et de temps en temps, des patates nous obligent à faire un peu de slalom.
Nous restons pour le repas de midi puis baignade avant de revenir sur nos pas car plus bas ce n'est plus possible avec notre bateau, en effet 1 m d'eau voir moins à certains endroit, ce serai pas sérieux de s'y rendre.
On espère trouver une bouée au Yacht club, car l'emplacement est très bien abrité par vent d'EST, mais c'est râpé, et même au Mc Kai c'est complet, nous poussons par 25 nds de vent jusqu'au bloody Mary où la nous trouvons une bouée.
Après s'y être pris à deux reprises pour s'y mettre (rafale oblige), nous passons comme à l'accoutumée à l'apéro de bienvenue, puis info sur Polynésie la première, là on apprend le triste score de l'Espagne contrée les Pays Bas 1-5, je n'ose même pas envoyer un sms à nos amis les Lobo, ils doivent être démontés. Toutefois je dis à José, il me semble que c'est bien l'Espagne ça, en effet, lors du dernier mondial, ils avaient perdu leur premier match (bon contre la suisse me direz vous) et avait gagné tous les autres pour finir champions du monde, en fait il y a encore et l'espoir ! Sur ces faits et après avoir dégusté notre thon rouge, mi-cuit accompagné de patates rouges cuites à la vapeur, un régal ! Nous décidons de ne pas pétzer et d'aller dodo.
Nous essuyons peu de temps après un grin avec je pense bien 30 à 35 nds de vents, qui nous fait dire que cette nuit nous allons dormir porte du bateau ouverte, des fois qu'il faille déguerpir rapidement de cet endroit....
Bonne nuit...enfin je ne pensais pas si bien dire car les plaisir de la plaisance ne sont pas toujours ceux que l'on s'imagine  ! Oh attendez, il faut que je passe au samedi, sinon je manquerai de précision ...

Samedi 14 juin 2014,

Eh oui au moment ou je compte notre petite histoire il est 0.20 AM, ça fait tôt me direz vous pour ce lever, mais rassurerez vous José et moi n'avons pas fermer l'œil, en effet même à cette bouée, avec les vents que nous subissons, évaluez en rafale sous grin à 38 à 40 nds et plus, c'est juste hyper impressionnant en cabine, hormis le fait d'être ballotté de gauche et de droite vous avez l'impression que tout va s'arracher et des bruits plus que bizarres, vous foute parfois un peu les jetons comme on dit.
Pour l'instant je fais le guide et José s'étend un peu en cabine, alors à toute à l'heure !, il est environ 01.30 AM, que le vent se calme un peu, José me suggère de rejoindre ma cabine, je termine mon jeu sur IPad (mais comment y faisait ces pauvres marins avant ce monde connecté ou presque :-) ) Après une nuit quelque peu agitée, nous finissons par démarrer le déjeuner comme d'hab aux environ des 06.45 AM. Nous décidons de sécuriser notre mouillage à l'aide d'une amarre supplémentaire pris sous le nœud de l'anneau, un petit plus qui nous permet de partir à l'assaut de la pointe Matira tranquillisé. En cours de route nous croisons un strasbourgeois qui, depuis 2 ans vit à Bora Bora. Il nous commente les deux ou trois points de vues que l'on découvre dans ce coin, nous explique également que sa fille, elle là depuis une dizaine d'année, est en charge avec un très grand biologiste mondialement connu (bon ça arrive on a oublié son nom) de vérifier l'état des coraux au niveau du reef est d'en faire l'inventaire afin de savoir s'il y a des risques d'effondrement importants qui a terme pourrait preteriter les caractéristiques du lagon (faune, florès etc..) sans compter certainement sur une déchirure plus importante qui pourrait également intervenir. Ceci ne nous étonne pas, en effet quand vous avez longé ce reef avant d'y trouver la passe pour accéder au lagon et que vous voyez avec quel force la mer frappe ces coraux on m'imagine l'ampleur des dégâts que pourraient occasionner une fissure.
Bref, nous continuons notre route pour une visite de l'inter continental de Bora, pas triste.
Avant l'entrée dans cet espace petit rappel aux troupes soit, une attitude de riche, on passe tout droit, tête haute, on fait semblant d'être au clair sur notre destination (pour rappel, chercher, resterooms, lavatories, toilet), je ne sais pas pourquoi il mette toujours ces haut lieu de prédilection pour les modestes marins que nous sommes en anglais,,enfin ! et pour finir on ne salue pas, encore moins les employés, (souvent noté "staff" sur le dos).
L'accès fut aisé, nous avons même fait causette avec la réceptionniste, une fois nos divers besoins quotidien réglés :-)
Puis avec Pat, nous décidons de rester, non pas à l'hôtel, mais sur la plage public du retour pour y jouer un moment les crêpes. Après un petit apéro dans une charmante gargote, où l'on a presque failli se faire rouler par la mami locale, très sympa tout de même, José et Maité continue en direction du bateau, sans oublier de prendre le pain chez cet excellent boulanger Français (popa, nom polynésien donné aux étranger).
Après baignade et bronzette (affinage), nous reprenons le chemin en longeant cette fois la plage. Aucun souci, le strasbourgeois avait raison, il mette prive depuis la route, mais en définitif, nous avons passé devant leur maison sans aucun problème, même que nous avons fait causette avec un d'entre eux.
De retour au ponton du Célèbre bloody Mary nous " sifflons" du bateau pour qu'il nous avance la limousine. Il est déjà presque 05.00 PM est nous sommes pas encore douché. Pas grave me direz vous, mais oui car ce soir, souper et témoins tsoin chez et peut être avec un des grands de ce monde. Magnifique cadre, accueil au barre ou l'on prend l'apéro maison dans l'attente que l'on nous présente les différents poissons et viandes que nous pourrons choisir pour notre repas (cocktail bloody Mary, un peu épicé, mais très bon, pour le reste voir photos, juste parfait), nous accompagnons ces différents plats avec un petit rouge bien agréable, en tout cas différent du cubi, et il est important de le dire, à un prix très correct.
Ambiance les pieds dans le sable, attention mesdames avec vos talons aiguilles, ici les tongs sont plus appropriés, ils en existe des "classes" aussi !:-)
Dès la sortie, alors que nous consultions le nom de ces grands qui on passer, comme nous (:-) dans cet endroit! nous sommes interpellés par un jeu homme d'une trentaine d'années, mais pas n'importe qui, puisqu'il s'agissait du fils du ministre du tourisme sur à bora. Il nous a tous "médiumiser", il était très persuasif est était sûr d'en connaître bien plus que nous sur nous, impossible de le mettre sur off, même Maité ! ça lui venait de son arrière grand mère, puis sa mère disait-il !
Et pendant tout ce temps, voiture avec moteur en marche, son cousin, travailleur au bar, attendait patiemment sur le siège passager qu'il se décide à nous lâcher. Ce fut un moment rigolo et très sympathique.
Retour au bateau, petit café, rappel des faits et dodo, bien mérité, souvenez vous la nuit passée ...


Dimanche 15 juin 2014,

Nuit plus calme mais toujours très ventée. José à encore dormi sur la banquette et nous avions laissé l'accès principal du bateau ouvert.
Le programme de la journée était simple, enfin pas plus compliqué que les autres, à savoir, idéalement rejoindre le yacht club ou le Mc Kai. Objectif est de trouver des sardines congelées car les raies et les requins de récifs adorent ça, brrrrrr, ça fait froid dans le dos ainhhh...
Nous levons le mouillage, sans oublier au préalable d'aller retirer notre amarre de sécurité, sans quoi.....
Nous traversons la baie principale de bora, en passant proche du Mac Kai, pas de bouée libre, puis nous nous dirigeons vers le yacht club, oh super 2 bouées disponibles, celle de Gulliver et une autre, nous nous prenons sur celle à Gulliver, mais très vite, et sous conseil de Bekir, manager du yacht, nous nous amarrons à la dernière bouée disponible, en effet le brave Gulliver, était annoncé dans la soirée.
Comme prévu, nous nous rendons en ville pour faire les courses, mais c'est dimanche et tout est fermé, sauf le supermarché des niaques, qui eux, ont tout compris !
De retour, après les présentations et quelques "piousses" (nom commun au Glaus, collègue émérite, pour dire Bière pression), nous profitons de nous rendre sur les collines situées aux alentours du club. Belle balade ce malgré des chemins très boueux et visite des canons laissés par les américains lors de la seconde guerre mondiale, super point de vue sur les baies.
De retour au club nous usons, que dis-je nous abusons de la douche, même avec eau chaude, juste magnifique. Petit apéro, en attendant les Vargas qui arrivent pour également ce faire une beauté, et surtout vite avant Gulliver et son équipage ...
De retour au bateau, nous nous offrons un happy Hour (apéro) et après avoir déguster notre poulet au curry thaï et riz, délicieux, nous jouons au didji pour concurrencer un topol (nom donné à un individu un peu particulier) qui mettait sa musique comme un tarer, on ce serait cru aux fêtes de Genève, sans les feux bien sur ...Petit whisky et excellente musique, idéal soirée dans cette baie hyper calme et avec vue sur le yacht club de Bora, c'est pas rien non !! Puis dodo

Lundi 16 juin 2014,

Diane debout à 06.30 AM, déjeuner terrasse. Préparation pour approche et amarrage au ponton du club, objectif, trouver sardines pour raies au super U (travail des dames, plus faciles pour le stop) et remplissage réservoirs eau pour les mecs.
Téléchargement divers, profitant du wifi du yacht club. Retour de nos filles, au revoir à Bekir et son frère à qui nous souhaitons à tous les deux tout de bon pour la suite de leur projet, et qui sait, peut être qu'on se reverra. Comme nous dit Bekir, quand on a vu Bora une fois on y revient, il n'y a rien de pareil dans le monde ! on ne peut que lui donner raison !
Suite à ce petit moment de philosophie nous partons pour mouiller tout proche de nos raies gourmandes non pardon, pastenagues !
Nous partons à leur recherche avec notre Yuki, et très vite dans 1,50 m d'eau d'une clarté extraordinaire, avec comme fond, un désert de corail broyé, juste splendide nous les trouvons.(voir photos). Nous jouons pendant près d'une heure avec ces magnifiques bêtes, qui nous harcèle, c'est juste impressionnant, sachant que les requins récifs sont juste là également à nous tourner autour, ç'est vraiment super de vivre ce moment, merci à tous, raies, requins et Vargas.
, nous nageons au dessus des patates (puis petit moment de tranquillité après apéro et brunch de midi.
De retour au bateau, nous profitons encore d'une petite baignade au dessus des patates (nom donné à ces formes de gros cailloux de coraux apparaissant dans des fonds peu profonds et clairs) que nous côtoyons sur notre mouillage ou pas mal de poissonnet se chamaille et se promène, ma Pat, comme à l'accoutumé y passe un long moment, elle adore snorckler sur ces patates, c'est vrai que coraux et poissons de toutes les couleurs, on ne s'en lasse pas.