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Yapa around the world
Benmoussa Hicham
Sat 4 May 2013 18:23

 
4 Mai 2013
 
13H00
 
Vent:?  force 0  Cap: 250°  Vit.: 5 nds  Allure: MOTEUR
 
 
Je sais que beaucoup d’entre vous pense
« sacrilège! Passer à côté des Galapagos et ne pas s’arrêter! »
Mais ce que vous ne savais pas,
C’est qu’entre temps, c’est devenu un pôle d’attraction touristique.
Tout est réglementé, et tout coûte excessivement cher,
D’ailleurs ce n’est pas pour rien que les Galápagos
Bien que faisant parti de l’Equateur,
ont choisi comme devise le Dollar Américain!
600 dollars pour pouvoir rester 2 semaines,
Avec l’interdiction de naviguer avec son propre bateau entre les îles.
On ne peut plus mouiller où on veut,
On doit laisser le bateau à l’ancrage
et prendre une panga pour aller d’île en île.
On ne peux même plus utilisé sa propre annexe
Pour aller à terre, on doit prendre un taxi boat
qui vient nous chercher sur notre bateau.
Toute excursion coûte 100 $,
500$ si on veut faire de la plongée…
 
Il y en a bien qui ont tenté de simulé une panne
Afin de profiter des 72 heures d’hospitalité obligatoire
pour tout navire en difficulté, ou ayant une avarie,
Afin de pouvoir faire les réparations nécessaires.
Mais, ces dix dernières années,
face à une croissance exponentielle
D’avaries en tout genre sur les voiliers,
Les autorités ne se font plus avoir.
Notament, pour des raisons mystérieuses,
Tous les moteurs semblaient tomber en panne
Entre le Panama et les Galapagos…
 
Aujourd’hui,
Les autorités maritimes envoient systématiquement
les militaires à bord pour vérification.
Si il s’avère que l’on a menti,
Une amende salée nous attend,
Puis nous sommes « gentillement » éconduit
Par les forces armées équadoriennes…
 
Fini le bon vieux temps
où les Galapagos était une halte culinaire obligatoire
Pour tous les marins
où on pouvait déguster de la tortue,
manger un ragoût d’iguane,
Une soupe d’ailerons de requins,
ou tout simplement, une omelette d’œufs de pingouin…
 
 
 
 
Attention, le programme qui suit
Est Interdit aux moins de 16 ans!
 
 
 
 
 
Comment rentrer aux Galapagos, sans payer?
Alors, il m’est venu une idée…
 
Puisque les Galapagos est un sanctuère
Pour les animaux en voie de disparition
Pour toutes les excentricités génétiques de ce monde…
C’est ainsi que je décida
De m’inventer une nouvelle identité…
 
Tout d’abord, je me confectionna un nouveau drapeau
Aux couleurs rasta vert, jaune, rouge,
Avec au centre deux os en forme de croix,
Un peu comme sur le drapeau pirate
Mais sans la tête.
 
Ensuite,
Je commença tout d’abord à me peindre le visage
Me dessinant un immense sourire effrayant autour de la bouche
Un peu à la façon des masques de théatre japonais.
Je trempa mes mains dans de l’encre
Et me fis des empreintes un peu partout sur tout le corps
Notament, de manière aussi symétrique que possible
Une sur chaque fesse.
Puis je coupa un gros morceau de bamboo
de 70 centimètres de long approximativement
Et me l’empala sur le pénis
Avec une cordelette fixée au bout
Et passée autour du cou
Afin de le maintenir bien en érection.
Puis je me confectionna un collier de peau de bananne
Et un chapeau avec une queue d’ananas qui me restait
Et je m’inventa naturellement aussi un langage propre
Principalement constitué d’onomatopés.
 
Et c’est ainsi que j’arriva aux Galapagos
Fier comme comme un paon
Derrière ma barre a roue.
Je jeta l’ancre dans une petite baie
face au village de Isla Isabella.
Et toisa l’horizon à la recherche d’indigènes.
Mais c’est sans tarder,
Que me vint par tribord,
Une navette militaire.
5 hommes armées jusqu’au dents
et c’est là que je vis
le capitaine habillé tout de blanc
avec ses petites épaulettes dorées.
Alors je lui fit grands signes
Des bras et des mains
Afin de l’inviter à bord
Et d’un déanchement évocateur
Mon bamboo dans la main
Je l’invita à goûter aux plaisirs
Des traditions de bienvenue de mon pays.
Force est de constater
que malgré mes efforts
pour l’inviter à bord,
Il parut hésiter un moment,
Mais devant la clameur
des rires de ses soldats
Il se retracta.
Quelle en fut ma déception!
Ils tournèrent un moment autour de mon bateau
Je me sentis pendant un instant comme une Star
Illuminé par les flashs d’appareils photos,
Et je leur fit ma pose, tenant d’une main mon dard!
C’est ainsi qu’ils revinrent vers moi
Et j’entendis le capitaine me dire
« Dos dias y nada màs! »
Alors, en signe de reconnaissance
je monta sur le pont
Et de bonheur, je leur fit ma danse.
 
C’est ainsi que je resta 2 mois.
La population locale,
d’un naturel étonnament joyeux à mon contact
Toujours se fendant la male
m’acceuillirent en grande pompe parmis eux.
Certe je remarqua un léger recul
chaque fois que je m’approchait de la gente féminine…
Mais à part ça, ils étaient gentils.
ils me laissèrent même arpenter la brousse
armé de mon arc à flèche et de ma lance.
Et bien des fois je leur rapporta
Le produit de ma chasse
Mais il semble que la population locale
Préfére se nourirr de boites de métal…
Alors,
Force d’admettre que nos différences culturelles
Ne nous permettaient pas vraiment d’échanges réels
Je décida de partir, fier comme un lion,
À la conquête de nouveaux horizons.
 
Ce poème est dédicassé à Jérémy,
Mon beau frère que j’aime tant.