02 et 03 juin 2011: Las Aves de barlovento; 11:56.85N 67:25.32W
Nous avons
parcouru les 30 milles séparant Cayo de Agua de Las Aves de Barlovento en 5
heures, plein vent arrière, génois tangonné. Nous avons été un peu ballotés par
une mer bien formée. Ce n`est pas l`allure la plus confortable! Clarisse, à
l`intérieur, avec Marwan était un peu barbouillée. Marwan, aucun problème ;
nous avons de la chance d`avoir un bébé qui a le pied marin. Le bateau le muscle
et lui donne un sacré sens de l`équilibre pour un bébé de 9 mois. Il arrive à
évoluer sans trop de soucis quand le bateau nous remue dans tous les sens. Bon,
il a quand même quelques bosses, on avoue, … Nous
sommes arrivés à Las Aves de Barlovento avec un soleil haut, nous permettant de
bien distinguer les nombreuses cayes sur notre chemin. Il n`était alors pas très
compliqué de slalomer entre les coraux jusqu`à atteindre notre mouillage à l`Est
de l`atoll, derrière la barrière de corail. Des centaines d`oiseaux, curieux de
ces nouveaux arrivants, nous accompagnent, dans un concert de piaillement
joyeux. Jaco
repère l`endroit où ils iront plonger le lendemain avec Hicham pour chasser, et
nous une jolie petite plage à l`extrême Est de l`ile. Marwan est fasciné par les
débris de coraux, il les manipule dans ces petites mains avec une curiosité de
scientifique. Le
lendemain, la pêche fut fructueuse, une palomète, un vivaneau queue jaune, un
gros lutjon-mouton et un énorme vivaneau cubera (pargo). Le tout préparé au
barbecue avec une petite sauce dont Cristelle a le secret et on se régalera
encore une fois. Quel
plaisir de vivre en Robinson du produit de notre pêche. Depuis qu’on a quitté
les caraïbes, on dépense de moins en moins d’argent. On arrive à vivre à trois
avec un peu moins de 800 euros par mois, ce qui est un record absolu depuis
notre départ. Quel bonheur de quitter la civilisation, de vivre des semaines aux
abords d’iles désertes et vivre en totale autarcie !
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