Blog 23
Magic Pelagic
Paul & Tracey Simmons
Wed 6 Dec 2023 17:11
Cloudy sunrise again on Magic Pelagic yesterday. Some small black seabirds were following the boat without ever seeming to touch the water, just gliding above the waves. Apparently they had plenty of energy left, as they do not want to take a rest on deck.
The sea left us with little wind this morning, and the sails were flapping about, making a lot of noise. As to not wake up any sleeping crew, we decided to put some more sail up and sail downwind like a butterfly. Much better!
Today’s main activity included a well deserved clean of the cockpit. As the crew was thoroughly brushing the deck they decided it was time to clean themselves as well. Everybody had their turn at the outside shower. They were unaware that the shower was leaking into the bilge and they would have some mopping up to do the next day. Anyway, Paul was happy that the crew felt reborn and the whole boat smelled of shower gel.
The regime on the ship is very democratic, so are the decisions on the course we should take. Patrick came up with the idea for a manoeuvre to chase some wind by going down south. The decision was thorougly discussed and the majority voted for. Whether this put us on the right path distance-wise or not, at least it brought us into the territory of a school of dolphins!
They stayed to play at the bow of the boat for quite a moment.
Paul’s French vocabulary is steadily expanding. He even asked Patrick “Poulet pour le diner ce soir?” to wich Patrick enthousiasticly replied “yes!”
Chloé cooked, bravely battling her sea sickness in the kitchen. It resulted in a delicious indian dahl stew (with chicken for the carnivores on board). It was even better than at a restaurant.
At night we changed course to let a gargantuan cargo ship pass by at a distance of 4 miles. It looked like a floating city. You could call that a near miss on an ocean this big! We sailed through the night surfing the waves with steady wind.
Encore un lever de soleil voilé sur le magic pelagic hier. Des petits oiseaux noirs ont suivi le voilier sans jamais donner l’impression de toucher l’eau, juste en planant au-dessus des vagues. Visiblement, ils avaient de l’énergie à revendre car aucun n’a voulu faire une petite pause sur le pont.
La mer nous a laissé avec très peu de vent ce matin, les voiles fasseyaient et faisaient du bruit. Donc pour ne pas réveiller les membres de l’équipage endormis, nous avons décidé de mettre plus de toile et de naviguer en ciseaux en vent arrière. Bien mieux !
L’activité principale de la journée a consisté en un grand nettoyage du cokpit. L’équipage a décidé pendant qu’ils astiquaient le cokpit qu’il était temps également de se nettoyer.
Tout le monde a eu le droit à sa douche extérieure. L’équipage ne savait pas encore la douche allait couler dans les cales et qu’ils auraient une session de nettoyage le lendemain.
Peu importe, Paul était content que l’équipage se sente revivre et que tout le bateau sente le propre.
La démocratie sur le bateau est de mise donc les décisions sur la route à prendre sont dans cet esprit là.
Patrick a proposé l’idée d’aller chasser le vent en faisant route vers le sud. La proposition a été vivement discutée et la majorité a fini par voter pour. Même si ce choix ne nous a pas amené dans la bonne direction, il a eu moins permis de nous amener sur le territoire d’un banc de dauphins ! Ils sont restés jouer un moment avec la proue du bateau.
Le vocabulaire français de Paul s’étend progressivement. Il a même demandé à Patrick “Poulet pour le dîner ce soir ?” à laquelle Patrick a répondu enthousiaste “Yes!”
Chloé a cuisiné tout en combattant vaillament son mal de mer dans la cuisine. Le résultat a été un délicieux dahl indien (avec du poulet pour les carnivores du bateau). C’était meilleur que dans un restaurant.
Durant la nuit, nous avons changé la trajectoire pour éviter un gargantuesque cargo qui est passé à seulement 4 miles de nous. On aurait dit une ville flottante. On peut appeler ça un passage très proche au regard de la grandeur de l’océan ! Nous avons vogué toute la nuit au grès des vagues et d’un bon vent
