12:42.483 N

61:19.671 W

Mardi 11 avril 2012

 

Arrivée à Canouan, qu’on nous avait dit de peu d’intérêt, faux, le plan d’eau est bien abrité pratiquement pas de houle, quelques rafales de vent de direction variable font tourner le bateau autour de son ancre mais, hormis quelques énormes yachts tous plus automatisés les uns que les autres qui mouillent à 50 m de nous et que nous nous amusons à regarder, le mouillage est bon. Commence le défilé des inévitables autochtones en barquette qui vous proposent du pain, des langoustes, de la glace ou même de vous défaire de vos poubelle contre quelques dollars (US bien entendu) jusqu’à ce que je m’emporte contre une barquette qui vient de me faire des rayures et de grosses traces de peinture noire sur le côté de ma coque et que je l’envoie vertement balader. On ira peut-être à terre ce soir pour voir le lagon de l’autre côté, l’ile est étroite.

Aujourd’hui c’est repos, sieste après une mauvaise nuit, couture de capote qui se découd sur plusieurs mètres, le fil est grillé par les UV. D’une manière générale le bateau souffre beaucoup depuis sept mois, la bande anti-UV est à changer sur le génois, le vit de mulet a pris énormément de jeu et la bôme brinqueballe dangereusement (c’est mon gros souci du moment, on devra le changer en Martinique mais trouverons-nous la pièce ?), beaucoup de vis ont un jeu irrattrapable, les mains courantes de passavant sont décollées, les balcons chandeliers et filières sont rouillés certains ne sont plus fixés etc... La litanie est longue. Un facteur de satisfaction majeur, le panneau solaire fait du bon boulot et j’ai réduit de moitié les temps de charge de batterie par l’alternateur du moteur. Si j’avais eu 2 panneaux de 140 W au lieu d’un seul (140 W) j’aurais étalé totalement ma consommation électrique journalière : 1 frigo domestique, 1 frigo vertical, 1 congélateur, la centrale de navigation avec ses deux consoles-écrans, le pilote auto très gourmand, l’ordinateur, la VHF, l’iridium, les recharges de batterie photo et autres petits appareils, le feu de mouillage en tête de mat, le feu de signalisation de cockpit, les lumières intérieures, c’est à peu près tout, total 200 ampères/jour.

Et voilà, la sieste m’appelle, je vous laisse à la vôtre.

Bises

Daniel