De l'ile de Paques n°1

Le voyage d'ALILA
Francois et Annick
Tue 2 Mar 2010 13:27
Nous en rêvions, nous l'avons fait. Nous sommes arrivés à l'ile de Paques et pas déçus, cette ile a tout pour nous plaire, surtout si on la compare aux iles des Caraïbes.
Le voyage s'est très bien passé, mieux que ne pouvions l'imaginer.
D'abord la traversée du Canal de Panama a été sans problème, nous avions embarqué trois jeunes Panaméens expérimentés qui ont manoeuvré les amarres dans les écluses avec beaucoup de professionalisme et de bonne humeur. En fin d'après-midi nous nous étions amarrés à deux autre voiliers côte à côte pour rentrer dans la première écluse. La montée de nuit des trois écluses de 9 metres chacune a été assez impressionante par la hauteur de leurs murs et les remous de l'eau qui les remplit, puis nous avons terminé la nuit au mouillage sur le lac Gatun, en pleine jungle. Réveillés au petit matin par les cris des singes, nous avons suivi l'étroit canal vers le Pacifique, doublés ou croisés par d'énormes cargos et à midi nous avions redescendu les écluses de Miraflores jusqu'au niveau de l'océan.
Là, à Panama City, nous avons passé une longue semaine au mouillage dans l'attente d'une dernière pièce pour notre groupe electrogène alors que tout semblait prêt pour le départ. Notre attente a été récompensée par de bonnes nouvelles: la vente de maison de Biot et puis surtout l'arrivée de bébé Syl dans la famille.
La route Panama - Ile de Paques traverse l'équateur et nous redoutions ce "pot-au-noir" connu pour ses calmes sous une chaleur étouffante, ses orages et ses trombes d'eau. Rien de tout cela, juste deux nuits au moteur pour franchir la zone sans vent, sinon un bon vent, une mer calme et surtout le courant favorable El Nino.
Puis une grande émotion à mi-chemin entre Ecuador et Galapagos: au petit matin du quatrième jour stationne devant nous une barque très bien motorisée avec trois hommes à bord qui nous font de grands signes. Un grand classique de la piraterie locale... Pas du tout, à l'évidence ce sont de vrais pêcheurs qui nous signalent de nous éloigner de leurs filets. A 120 milles des côtes les plus proches... étonnant, mais nous voilà rassurés.