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Première rencontre avec les Marquises : L’île de Tahuata, baie Hanatefau puis Vaitahu.

On récupère de la traversée sous une falaise de 500m recouverte de végétation, Anna en profite pour se lancer dans la compétition de saut depuis le bateau (cette fois, c’est sur, elle est dingue (o; ). Elle essayera ensuite, discrètement, de nager sans les brassards mais avec moins de succès…

Une excursion au village nous permet de refaire le plein de fruits offerts spontanément aux touristes en voilier (surtout ceux qui viennent des Tuamotus ou on ne peut pas en faire pousser…) et de découvrir un peu l’art marquisien. Magnifique !!!

Ici mangues, pamplemousses, bananes, citrons, avocats, papayes (et plein d’autres dont nous n’avons pas retenu les noms) poussent naturellement et partout !

Promenade dans la jungle à la recherche de pétroglyphes, discussions avec ceux qui gravent des pou (une sorte de corne de brume en bois) ou des os, troc de rhum doudou ou de short de bain, match de foot contre les enfants à la sortie du cathé du mercredi, un peu d’école pour faire plaisir aux filles et la journée est déjà finie…

Les citrons sont déments, le rhum Tamouré remplace allégrement Doudou, parti chez Téhii (tant pis…).

Tortue et raie manta autours du bateau hier, dauphins au petit déj’ ce matin, on se gave de fruits, c’est le bonheur !

PS (Précision de Stiff): Ca ne fait pas non plus 1 mois et demi que je suis vomissante en continu (mon mari a un pote marseillais).

Un thon ça contient une quantité inimaginable de sang qui repeint l’ensemble du bateau, des cordages, des habits en quelques minutes (ses dernières) et qui colle, sèche quasi immédiatement et sent… le sang de poisson. Suite à ce carnage, vient la phase vidage puis débitage (comme on débute ça prend du temps…) puis dégustation… Ensuite, on en mange pendant 2 jours, on en garde dans le frigo pendant 2 jours et, comme un malheur ne vient jamais seul, on perd la fin du liquide vaisselle également pendant ces jours là… Coïncidence, ou pas, c’est aussi les jours où on ne dort pas et où « il y a de la mer » dans la mer. Alors, quand au réveil du 3^ème jour (enfin, le 30ème réveil si on compte la nuit de quart) du petit matin j’ai été accueillie par une nouvelle « alerte au poisson » et un thon presque souriant au milieu de son bain de sang, je dois bien reconnaitre que ça m’a donné un sacré coup au moral (qui donc avait eu l’idée saugrenue de remettre cette traine dans l’eau)… Ca m’a remuée jusqu’au plus profond de mes entrailles… Et puis on a voté qu’on arrêtait un peu la pêche et on a remangé du thon, ressenti le poisson pendant 2 jours, refait des conserves et toujours sans liquide vaisselle.

Hier soir on a mangé une belle boite de cassoulet william saurin familial : Ca va mieux ;-)