Arrivée à l'aube Cascaïs Samedi 15 Août 2009
38:41.02N 09:25.51W à 04h Samedi 15 Août
2009 ·
Il est donc 2h45 du matin, le spi est affalé, la visibilité dans la purée
de pois réduite à zéro et Minimaxi file à 9 Nœuds sous Grand Voile haute par 25
Nœuds de vent arrière (…), oui, on sait, on ne recommencera plus, c’est promis
… A
ce stade, la-croisière-s’amuse-s’amuse-un-peu-moins, on n’y voit rien, personne
ne connaît l’arrivée sur Lisbonne. La côte quelque part à gauche et le rail
montant - descendant quelque part à droite restent pour le moins stressants par
visibilité nulle. A
3h30, nous décidons d’affaler la Grand Voile et de mettre au moteur à destination de la marina la plus
proche, celle de Cascaïs, quitte à nous rapprocher de Lisbonne plus tard dans la
matinée.
Au moment où nous commençons à entendre mugir le phare de Cabo Raso dans
le noir absolu, en nous demandant si le GPS seul permettrait vraiment de
s’approcher en toute sécurité, la visibilité s’améliore subitement et les
dauphins sortis de nulle part nous accompagnent pendant une demi heure à
proximité du chenal d’accès à la marina où nous attend le Deck Master au ponton
visiteur, une amarre à la main ; un sacré luxe à 4h30 du matin ! Tout
le monde s’endort en quelques secondes, sauf Paola remontée comme une pendule
…
·
Quiz n°2 après qu’Hervé soit déclaré vainqueur du Quiz n°1 : à notre
réveil, nous découvrons à quelques mètres une étrave à guibre célèbre. A vous de
jouer … ·
Nous sommes au Portugal comme en témoignent les plaques portant le nom
des rues mais aussi de vieux souvenirs de la révolution des
oeillets.
·
Cascaïs étant beaucoup plus charmante qu’il n’y paraissait, nous décidons
de rester là 36h et de rejoindre Lisbonne en soirée par le train côtier en à
peine 35mn (Théo aurait quant à lui bien voté pour le circuit de Formule 1
d’Estoril). En chemin, nous découvrirons depuis la terre le Forte Bugio au sud
de l’embouchure du Taje, la Tôrre de Belém et le Ponte de 25 Abril. ·
Au menu de cette soirée tranquille, flânerie dans les vieux quartiers
magnifiques, dîner chez El Gordo et une quasi certitude, nous reviendrons passer
quelques jours par ici. |