Rangiroa: Tiputa

Valou Anna Lucie et Stiff en mer
Thu 15 Oct 2015 15:51

14 :58.09S 147:38.27W

 

Retour à la maison de Rangi.

Un peu plus d’une semaine passée au secteur, comme ils disent ici. Valentine, de l’anse Amyot nous avait dit : « Oh, vous allez a Rangiroa … Maintenant, c’est comme Bora Bora, y’a encore une pension qui s’est construite … ». En 8 jours, on a croisé en tout et pour tout 2 voiliers et 3 personnes qui habitent au village Coquillage (où ils sont 3 familles). C’est pas exactement l’impression que nous avait laissé notre passage a Bora (o ;

C’était magnifique, un peu stressant avec les patates de partout, pas encore bien habitués à naviguer dans le lagon, mais bon, on s’en est pas trop mal sorti. Avec un soleil bien haut,  une bonne vigilance et un bon logiciel de nav, on arrive à ne pas trop se faire peur. Cela dit, respect pour les charters qui emmènent des clients ici, qui doivent respecter un timing donné, et qui donc doivent naviguer dans ces eaux quelques soient le temps et la visibilité.

Les côtes intérieures des motus sont bien accueillantes avec des grand plateaux de sable de 3 a 5 m d’eau turquoise, juste ce qu’il faut pour mouiller en toute sécurité sans trop se prendre la tête. Et pas trop besoin de surveiller l’évitage avec les voisins, y’en a pas (o ; …

Ah, et sinon on ne rentrera pas puceaux de pêche a la langouste. On en a une, certes petite mais une quand même, en y allant le soir avec les filles. Il a fallu d’ailleurs louvoyer de nuit sans lune au milieu des patates, traverser une cocoteraie où grouillaient des milliers (voire plus) de crabes, c’était l’aventure rien que pour aller sur le platier commencer la pêche.

J’y suis retourné le lendemain avec les skippers du charter Dream Yacht avec qui on avait fait connaissance la semaine passée, et qu’on a recroisé à Onetere. Deux langoustes seulement trouvées par le local de l’étape en plus de 2 h de recherche, qu’il nous a généreusement laissées  (ainsi qu’un bon paquet de Sainte Lucie). Moi, zéro pointé. Mais bon, c’était pas des top conditions. Il me disait qu’il lui est arrivé d’en ramener dans les 60 kg quand ça le faisait.

Voila ce soir, c’est 2 langoustes, des Sainte Lucie au beurre ail, et on a gardé les perroquets pêchés ce matin pour plus tard. Manquerait plus qu’une bonne tartiflette là dessus et on serait au top.

En parlant de tartiflette, on sent quand même bien la fin arriver. On compte les jours. Malheureusement, le vent nous joue un peu des tours pour la traversée de retour vers les îles sous le vent, et on risque bien de décaler notre plan initial de retour à la base. On shunte Makatea, on surveille la météo, et hop dès que possible on prend le premier train pour Huahine puis Raiatea.