journal de bord 2014, 30 mai

Voilier JOMAY autour du monde
José & Maité
Tue 17 Jun 2014 20:49
Vendredi 30 mai 2014,

Diane debout à 6.15 PM, j'ai un peu mal à la tête. Tout le monde à bien dormi car
il a fait un peu plus frais, c'est juste du bonheur.
Petit déjeuner tranquille comme à l'accoutumée, si ce n'est que nous sommes passé
au SAO petite biscotte carrée de 6 cm sur 6 appelées pain des Polynésiens, en
effet la dernière moitié de baguette, n'était plus comestible!
Une fois terminé, préparation de l'annexe, des bagages, s'entend choix des
tuniques de sorties, eau, machette et couteau pour certain, "sandales
Jésus Christ".
Petit coup de VHF à Gérald afin qu'il nous garde l'annexe pendant que nous serons
en expédition pour le belvédère (point de vue situé à 240 m d'altitude et qui
offre une vue magnifique sur les 2 baies Nord de Moorea, Cook et Opunohu. C'est
vrai que Gérald sort de nul part et pourtant il est bien là; il s'agit du cycliste
Genevois, qui plutôt que d'aller sur Tahiti nous a suivi à Cook ! Il nous
accompagne au ponton du Bali Haï, charmant petit hôtel, dont seul les resterooms
tane (homme en Polynésien) sont équipées de douches !
Nous pensions être de retour pour midi 32 environ dit José à Gérald, c'était sans
compter que l'indication du bouquin des Vargas était complètement erronée car il
nous a fallu 2 bonnes heures alors que ce dernier indiquait 1 heure !
Enfin rien de grave, de plus si on avait écouté notre copine du Mont sur Lausanne
( petite marchande locale à une croisée de route) avec son sentier des ancêtres on
y serait peut-être encore !!!
Après avoir localisé les endroits à fruits de la passion, pamplemousses et autres
agrumes durant notre montée, nous arrivons enfin au belvédère d'Opunohu,
magnifique point de vue englobant mer et montagne.
Notre descente fut riche en cueillette, parfois périlleuse et d'autre facilitée
par la population locale, je pense notamment au régime de bananes sans quoi José
aurait dû abattre un arbre d'une taille certaine, heureusement qu'il n'écoute pas
toujours Maité !
Arrivée au ponton, après une halte au Super U du coin pour du pain et un superbe
morceau de thon, nous aurions apprécié une petite pression mais le bar n'ouvrait
pas avant 5.00 PM.
Rappel à Gérald pour qu'il nous repousse au bateau. On en a plein les basquettes !
Nettoyage des affaires et des victuailles et comme toujours Maité et Pat
s'affairent à nous préparer un apéro digne de se nom, ce soir, petit canapé de
saumon et purée d'avocat, beau à l'Óil et excellent.
La nuit n'étant pas très loin, nous remisons l'annexe pendant que nos filles
apprêtaient le thon fraîchement acheté.
Après le café, le transfert de photos du Nikon sur iPad et un petit diaporama nous
partons, pas bien loin je vous rassure, nous coucher !

Samedi 31 mai 2014,

Il est 7.30 PM que déjà il y a effervescence à bord. De grande décision se
prennent lors du déjeuner. Il est décider de se rendre à Oponohu, dans un premier
juste le long du reef, puis le soir nous irions jusqu'au fond de la baie pour y
être plus tranquille. Juste avant il fallait tout de même contrôler cette courroie
et la remplace par la neuve de réserve, bricole de 15 minutes à tout casser, mais
ça c'était sans compter que la seule courroie de réserve à bord, ne correspondait
pas à cette malheureuse usée encore en service. Quand on a eu contrôlé cette bonne
vielle courroie, nous n'avons plus osé partir, vous dire dans quel état elle
était.
Évidemment cette situation fort gênante mit une ambiance quelque peu austère
durant quelques minutes, mais c'était sans compter sur la créativité, la
spontanéité et la persuasion de Maité sur la suite à donner à cet événement.
En effet en pas moins de 10 minutes nous étions à nouveau équipé comme pour notre
excursions au Belvédère, mais cette fois il fallait aller plus vite car, nous
étions le weekend de Ascension et comme chez nous, ici c'est férié. De plus, lors
d'un téléphone avec un marchand de Tahiti, ce dernier nous annonçait une rupture
de stock de courroies (Stramp en anglais, merci à Agnès la femme de Gérald, le
suisse) et qu'un arrivage au mieux était prévu pour jeudi prochain, bonjour la
m....!
Mais comme toujours sur JOMAY, on ne se laisse pas démonter pour autant et c'est
remonter à coin que nous partons à la recherche de cette putain de courroie.
Premier essai à la station mobile qui, après insistance, nous fait part d'une
adresse à 4,5 km d'ici, la Maison Auto accessoires, qui disposerait d'un choix de
courroies, il nous en faut pas plus pour démarrer. José et moi décidons de laisser
les filles faire 2 ou 3 petites courses, ce qui vous l'avez bien compris nous
permettait d'aller au minimum une fois et demi plus vite !
C'est après bien 40 minutes de marche et après avoir passer devant la boutique
sans la voir que nous arrivons enfin dans cette échoppe hyper bien achalandée.
Notre espoir renaît quand le jeune homme très professionnel ressort du fond de la
boutique avec le modèle qui nous fallait. On l'aurai embrassé, enfin c'est une
image!
De suite on le renvoie au fond de sa boutique pour qui nous en rapporte une
deuxième, en effet à 9.- suisse la pièce, on aurait eu tord de s'en priver !
C'est ragardi que nous reprenons le chemin du retour, juste après que José aie
vidé la plage de sable fin dans ses chaussures, il rêve déjà des sandales "Vuille"
qui lui serons gracieusement offerte d'ici à fin juin ! Merci piles Panât...
Lorsque nous arrivons à notre petit hôtel de passe, s'entend de passage, nous
trouvons nos filles, dégustant une Heineken fraîche, et en attente de bonnes
nouvelles, impossible de bluffer, elles repèrent tout de suite notre air rassuré.
José à droit au petit bisou qui lui avait été refusé il y a peu, comme quoi ce
qu'une courroie peut lier -:)
Une excellente nouvelle nous attend, le fait de boire un pot, nous autorise
l'accès à la piscine d'eau douce et à la douche qui s'accompagne, je vous dis pas
la joie qui transpire de chacun d'entre nous, bon c'est vrai, vous qui me lisez
avez déjà certainement déjà oublié les déboires de l'eau au ponton de Taina !
(Lire journal du 27 mai dernier)
De retour au bateau, nous profitons d'un apéro thon au soja avec une touche de
Wasabi et d'une salade de choux. Avant de manger cette salade je m'assure tout de
même que José aie bien accès à l'entier du conduit des toilettes, car je ne vous
ai pas raconté les effets de la première salade, enfin.....
Il s'ensuit une petite période ou chacun vaque à ces occupation, lecture, carte
postale et autre petite bricole. Vers 4.00 PM, nous décidons de nous rendre près
du reef faire un peu de snorkling. On y voit pas grand chose et le vent y est
soutenu, de l'ordre de 14 à 17 nÓuds, rien à voir avec Vaiaré.
Ce soir nous baissons la capote car nous avons les suisses, Gérard, Agnès et leurs
amis pour l'apéro. Branlebas de combat, Maité s'affaire à ce tout soit en ordre et
ça l'est parole de scout ! Les gaudasses sont rangées dans le coffre avec les
poubelles, les sièges sont secs, à 5.40 PM tout est sous contrôle, ils peuvent
débarquer.....
Voilà l'annexe du blue road qui s'approche avec Gérald, Agnès et leurs amis
d'Hawaii Garry et Sue. Des "Nice to meet you" en veut tu en voilà, une table bien
garnie, de la sangria à Maité, et les discussions vont bon train, ça passe des
assurances aux nombreuses anecdotes que tout marin qui se respecte a à raconter.
Super moment, de plus on échappe de justesse à la petite ondée qui a du passer à
moins d'un mille de notre bateau. Garry trouve la sangria excellente, Maité lui
fait tout de même savoir qu'il est préférable d'attendre le lendemain pour se
faire une réelle opinion .... Voyez ce que j'entends par là, surtout que Maité
cherchait une cuillère laissée dans le pot de sangria et qu'elle n'a jamais
retrouvée, ça laisse présager le pire a moins que l'acide aie peu de prise sur les
américains résidant à Hawai !, à suivre, mais en écrivant ces quelques lignes il
me semble déjà sentir quelques échauffements au niveau de l'oeusophage, trop tôt
pour être affirmatif....
Enfin nos amis quitte le navire heureux. Après avoir englouti pas moins de 3
litres de ce breuvage, nous finissons par un petit café et des discussions sur la
suite de notre périple, la remise en place de l'annexe et dodo, la suite au
prochain épisode....

Dimanche 1er juin 2014

Nous nous nous levons comme à l'accoutumée dans la bonne humeur, une petite
toilette à la lavette sèche et nous voilà déjà en position de déjeuner.
Aujourd'hui est prévu le départ pour la baie d'Opunohu et plus spécialement le
mouillage dans ce qui s'appelle la piscine. Nous levons le mouillage au environ
des 9.00 PM, après avoir secoué cette chaîne encombrée de vase. Avant de sortir de
la baie on fait un petit coucou à Gérald, Agnès et leurs amis, on ne sait jamais
s'il avait mal dormi ou mieux s'ils avaient retrouvé la cuillère perdue par Maité
dans sa sangria -:) on ne sait pas peut-être nous rejoindrons-t-ils plus tard?
Nous naviguons en direction de la passe et c'est Pat qui est à la barre.
Étonnamment il y a peu de vent, José et moi lui donnons quelques explications
quant aux balises et à l'alignement qui permet le passage du lagon à la pleine mer
et vice versa en toute sécurité. Une fois cette dernière franchie nous retrouvons
un peu de houle et nous mettons le Cap au 270 puis 250 et 235 pour accéder à la
passe de notre nouvelle destination. A voir il y a pas mal de bateaux au
mouillage, mais rien ne nous arrête sur JOMAY, nous nous lançons à la recherche de
l'espace qui pourra nous convenir. Nous terminons notre mouillage il est environ
10.15 PM. C'est vrai que c'est une piscine, c'est juste merveilleux!
Descente de l'annexe au plus vite afin que l'on puisse se jeter dans cette eau.
Nous sommes au large de la plage public ou déjà un certain nombre d'autochtones
ont débutés ou terminent la Bringue (nom connu également sous nous latitudes pour
décrire un moment de foire). Je reviens juste sur la plage public car elle est
ombragée par de magnifiques cocotiers, superbe.
Très vite l'heure de l'apéro dînatoire se fait sentir; Maité nous concocte entre
autre une petite salade de pois chiche avec concombres déjà pelés (rappel pour ma
Pat on trouve les boîtes à la Coop ou la Migros, supermarché au combien connu chez
nous). Après s'être sustenté ma Pat et moi décidons d'aller à la recherche d'une
connaissance suisse qui vit depuis dix ans déjà à Moorea, Roger Rubin et son
épouse. José m'explique plus ou moins ou cela se situe et c'est tongs coincés dans
le maillot de bains, casquette, lunettes et palmes pour Pat que nous partons, à la
nage, pardons ! à la conquête de bout de terre sauvage, enfin non là je m'emballe
un peu !
Arrivé sur la plage Pat est assaillie par une petite huahinée qui ne la lâche plus
et lui fait plein de bisous, sa petite sÓur, surprise, donne l'impression d'être
un peu jalouse. Enfin quel chaleureux accueil !
Nous nous dirigeons vers le lieu que nous pensons être sa maison. Après quelques
recherches et aide nous finissons par trouvé leur petite maison, mignon comme
tout. Malheureusement ils ne sont pas là, mais la voisine venait de nous dire
qu'en principe il devrait être la à cette heure ou ils ne devraient pas tarder,
nous décidons de nous mettre pieds dans l'eau et d'attendre 10 minutes. Je dis à
Pat qu'on devrait certainement s'attendre à voir arriver une petite voiture qui
certainement n'irait pas très vite, je n'avais pas terminer ma théorie que c'est
que l'on apercevait ! D'un bon pas nous nous dirigeons vers la famille Rubin et
c'est appuyé sur le mur d'entrée que je demande à parler à M.Rubin, qui de prime à
bord ne me reconnaît pas, mais qui très vite en lui parlant de l'EPFL, de
Seagesser, voilà que les 4 sous tombent. S'ensuit très vite, discussions, petit
jus d'orange, mais nous ne pouvons pas rester trop longtemps, car le vent se lève
et nous devons reprendre le mouillage pour nous rendre au fond de la baie pour
être plus au calme pour la nuit.
C'est noté nous rappelons Roger pour au minimum pour un apéro demain. Ils sont
très content de nous voir et de revoir les Vargas. Nous rentrons au bateau, à la
nage pardon ! Avant de remonter le mouillage, un couple d'Espagnol (Catalan de
Barcelone) viennent faire causette, car ils ont repérés le petit fanion jaune et
rouge. Je trouve bizarre que des Sévillans fassent causette avec des Catalans,
mais au bout du monde tout semble possible !
Nous naviguons jusqu'au fond de la baie ou nous mouillons avec plus de 40 m de
chaîne dans 3,50 m d'eau. Heureusement qu'ils font pas tous comme ça par qu'il n'y
aurait pas assez de place pour tout le monde dans ces mouillages.
Maité se met à la cuisine et nous prépare une tortilla du tonnerre avec des
poivrons grillés puis pelés baignant dans une huile d'olive, excellent.
Durant l'apéro, rhum vanillé et coca, nous discutons de notre futur visite chez
Roger. En effet il faut vraiment que l'on s'organise car compte tenu de notre
problème de désal., José leur a gentillement demandé s'il y avait possibilité de
leur prendre un peu d'eau, nous partirons chacun avec un gérican, personnellement
je trouve que c'est déjà pas mal, en tout cas on pourra pas nous accusé d'être
arrivé les bras le long du corps -:) sur ce joke, nous finissons tranquillement
notre repas et partons nous coucher car demain 6.00 PM debout.

Lundi 2 juin 2014,

Ce matin y'a pas photos c'est nous, les Pittet, qui sommes les premiers debout !
Le ciel est couvert, bizarre, mais le moral n'est pas entamé pour un sou. Ptit
déj, et voilà déjà que l'on aperçoit des morceaux de ciel bleu. Il fait frais et
humide, nous décidons après les tsoin tsoin habituel, mise à l'eau de l'annexe et
petit rangement obligatoire de nous rendre tout à l'Ouest du lagon pour y trouver
raies Pastenagues et requins de récifs (en principe inoffensifs). Après avoir fait
le plein du Yuki nous nous démarrons. Maité à enfiler sa combi 3 mm offerte par sa
filleule de crainte d'avoir un peu froid et de se protéger du soleil, qui je
l'avais oublié nous avait déjà rejoint !
De plus elle jouait les bêta testeuse pour une toute nouvelle paire de lunettes de
plongée teintée bricolée par José, je vous dis pas on aurait juré ...je ne sais
pas ! enfin imaginé elle a refusé la photo !
Arrivé après un bon 1/4 heure d'annexe qui refusa de déjauger, un véritable
spectacle nous attendais, du jamais vu pour nous, raies et requins étaient au
rendez-vous, c'était magnifique et parfois un peu angoissant, on ne sait jamais
d'où ils sortent, tout à à coup on sent un peu d'affolement de leur part, c'est la
que l'on se rend compte que nous ne sommes pas dans notre milieu.
De retour vers les 10.15 PM ,il ne nous reste que peu de temps pour nous préparer
car j'avais oublié de vous dire que nous avions rendez-vous chez nos amis les
Rubin pour l'apéro. Que de plaisir de les retrouver. Alors que Roger nous
attendait pour une photo surprise croyant nous voir arriver, évidemment par la
mer, nous le surprenons car nous arrivons par la terre. En effet nous avions
décider de ne pas aller mouiller à la piscine (nom donné à cette partie de Lagon
proche de chez Roger et Danielle) mais bien de rester au fond de la baie ou nous
étions pour sur bien plus tranquille. Nous avons trouvé un petit coin pour
l'annexe super, à priori pas de souci. Roger et Danielle nous accueille dans leur
charmante petite maison., avec une fleur rouge pour nos filles. Évidement nous
passons un moment hyper agréable avec petit champagne rosé, Rosé d'Anjou et.
photos de "famille" on se remémore certaines anecdotes en plus des discussions
pour refaire le monde. Roger, même à + de 20000 km de la suisse, est encore bien
au fait e l'actualité et fait preuve d'une excellente mémoire qui nous fait pâlir
José et moi, même qu'il nous dit ne pas se souvenir qu'alseihmer commençait si tôt
!, évidemment en faisant allusion à nos pertes de mémoires de Prénoms à José et
moi !
C'est bien tout ça mais comme toute bonne chose à une fin, il fallait laisser la
famille Rubin aller faire leur courses et nous continuer nos visites, en effet
nous avions décider de nous rendre à l'Hilton, magnifique Hotel à 5 minutes de
chez nos amis.
Arrivant devant ce palace, nous rentrons comme si nous étions de vieux clients,
c'est à dire avec un comportement de riche, soit on ne dit pas bonjour et s'il le
faut on est désagréable, je vous assure ça passe partout comme une lettre à la
poste.
Ce comportement nous conduit tout droit au restaurant situé entre le mer et la
piscine. Là nous prenons un repas typique Tahitien, thon avec Coco et de la "local
draugt bier" (bière pression locale), c'est juste magnifique, nous profitons du
wifi de l'hôtel et de son salon très confortable. Une fois nos emplettes faites,
les cartes postales mises dans la boîte de la réception nous quittons cet endroit
idyllique pour rejoindre notre annexe. Très heureux de la retrouver saine et
sauve, nous montons à bord pour rejoindre JOMAY.
De la, petit apéro, discussion météo et des options de suite de voyage, petit
souper ligth et la nuit nous ayant déjà rejoint depuis plus de deux heures, nous
nous rendons dans nos suites pour un peu de lecture ou autres gal..., non
difficile enfin, ne soyez pas si curieux... Bonne nuit et à demain !

Mardi 3 juin 2014,

Aujourd'hui et après une nuit très ventée nous nous réveillons sous la pluie. Ma
maman à essayer de nous joindre, mon frère c'est renseigné et tout est ok. Pat et
moi avons une petite pensée pour ma tante Astrid car c'est le jour d'anniversaire
de son Jean-Luc décédé il y a peu.
Nous devons prendre une position de repli lors de notre petit déjeuner, en effet
le grin nous rattrape, petite fraîcheur, mais je vous rassure tout à fait
supportable, cela nous laisse un peu plus de temps pour digérer avant
d'entreprendre les travaux d'hercule, à savoir mettre l'annexe à l'eau !
Voilà 8.30 PM l'annexe et sur la plage, sanglée, et cadenassée. Nous partons à
l'assaut de l'hôtel Inter Continental, situé à l'extrême Nord Ouest de Moorea.
Durant notre escapade de près de 2 heures longeant la route, nous rencontrons
échoppes, population locale et quelques chiens parfois effrayés de nous voir par
là.
Arrivée à l'hôtel nous nous arrangeons un peu et prenons l'allure et la mine des
riches, à savoir, on ne dit pas bonjour et on ne se laisse pas détourner le regard
sur cette belle entrée sachant que comme que comme, en principe, on aura tout
loisir de l'admirer lors de notre départ.
Nous voilà dans le hall, à chercher toilette et douche éventuelle pour ce
décrasser, puis petit apéro, bière locale, sur la terrasse afin de soudoyer la clé
magique pour l'accès au wifi.
Après tout ceci nous avions décider de manger dans un des meilleurs snack de
l'isle, parole de locaux et de Roger, notre ami suisse qui, lui et son épouse s'y
rendent au minimum une fois par semaine. Malheureusement quand nous arrivons au
resto il est près de 1.30 AM, et la patronne nous dit qu'elle n'a plus rien pour
nous, donc elle va fermer.