33:34.000N 58:20.000W Le Samedi 25 Avril 2020 à 23h59 (UTC-04h 00) : Du Panama à la Bretagne

GRAND PHA
Bertrand et Marie-Helene FERCOT
Sun 26 Apr 2020 15:40

25ème jour de mer. Distance parcourue (sur le fond) depuis Linton: 2388 NM NM ( à 23h59). Distance du jour (sur le fond)  de minuit à minuit: 151 NM.  Éloignement en direct de Linton 1856 NM (3437 km) et distance en direct de Brest: 2580 NM (4778 km).
Distance Travers du point tournant 39°N50°W 517 NM (958 km).
 
Bonjour

Fin de nuit calme, le vent adonnant, pas besoin de réajuster le cap sans arrêt.

Au lever du jour navigation presque vent arrière. A 07h00 vitesse fond de 6kts avec 14 kts de vent réel et à midi 8 kts avec 18 kts de vent réel.

Le ciel bien ensoleillé en début de journée, s'épaissit au fil des heures jusqu'à généré une petite pluie en fin de journée.

En prenant un cap plus à l'Est pour la nuit, ça écarte le risque de devoir empanner durant la nuit et devrait diminuer un peu le renforcement du vent prévu mardi ou mercredi prochain.

 

Pour ceux que ça intéresse, voici le compte rendu daté de novembre 2015 d'une jeune femme ayant effectué un stage chez Irène Grosjean où elle fait un résumé des principes de Vie et de Santé d'Irène Grosjean.

Irène Grosjean est une naturopathe âgée de 90  ans aujourd'hui. Après le décès de sa mère durant la guerre de 39/45 alors qu'elle n'avait que 15 ans et l'ainée d'une grande famille et après le décès de son époux plus tard , elle s'est mise à fond dans la recherche de la Santé et est devenue Naturopathe. Depuis elle a aidé des milliers de personnes à retrouver une pleine santé grâce notamment à une alimentation vivante respectueuse de notre corps.

 

L’alimentation vivante avec Irène Grosjean

Le week-end dernier était particulièrement spécial. J’ai participé à un stage de Naturopathie/ Alimentation vivante chez Irène Grosjean, 3 jours d’observation de cuisine, de dégustation de plats crus délicieux qui m’ont séduite, de respiration profonde et de discussions sur la guérison et le bonheur !

Avant de vous raconter tout ça je tiens à préciser que je ne suis pas moi-même naturopathe. Je souhaite partager avec vous certains apprentissages afin d’éveiller votre curiosité.

La source des maladies

Je ne sais pas si vous connaissez Irène Grosjean. Une femme de 85 ans (soit 90 ans en 2020) au caractère bien trempé et à l’âme d’enfant.

Je l’ai découverte il y a quelques mois à travers ce documentaire ( https://www.youtube.com/watch?v=3pupDVbec2s ), que je vous recommande vivement de regarder pour compléter ce que je vous raconte ici. En l’écoutant, je me suis dit que son raisonnement était profondément logique et que je voulais approfondir le sujet.

Son explication est simple: la vie est simple. Nous nous reposons sur 4 choses pour vivre : respirer, manger, dormir et éliminer. Si nous vivons mal, c’est que nous ne respectons pas bien ces 4 bases de la vie.

Selon Irène, toutes les maladies et souffrances sont dues à notre empoisonnement alimentaire.

Pourquoi ? Car nous ne mangerions pas la nourriture qui nous est destinée et par conséquent, nous accumulons acide urique et viscosités que le corps tente d’évacuer par divers symptômes que nous appelons maladies. Sauf que nous bloquons le processus en prenant des médicaments, faits pour taire nos symptômes. Pourtant, les symptômes sont les voyants rouges qui nous signalent la nécessité d’aider le corps à éliminer. Tout reste donc stocké dans l’organisme et entraine d’autres maladies futures.

Par conséquent, elle est convaincue que toutes les maladies sont guérissables. En revanche, elle reconnait que tous les malades ne le sont pas étant donné que les déséquilibres poussés à l’extrême sont parfois malheureusement irréversibles.

 Quelle nourriture est adaptée à l’homme ?

Pour reprendre la métaphore d’Irène, notre corps est comme un véhicule qui a besoin du carburant qui a été prévu pour lui. Cueilleurs à l’origine, nous serions faits pour consommer des aliments vivants comme les fruits, légumes, graines ou les noix (entre autres), à l’état cru.

Contrairement aux carnivores qui ont des intestins courts et des reins puissants, capables d’éliminer l’acide urique provenant de la consommation de viande, nous avons des intestins longs et des reins plus petits, c’est pourquoi les produits carnés ne seraient absolument pas adaptés à nous.

Les produits laitiers non plus d’ailleurs. Rappelons que nous sommes l’unique mammifère qui continue de consommer du lait après le sevrage et à profiter du lait d’un autre animal. D’ailleurs, contrairement à l’idée véhiculée, le lait est acide et nous appauvrit en calcium, tout simplement parce que nous ne pouvons pas l’assimiler. Remarquez, c’est compréhensible quand on réalise que le lait de vache contient les éléments adaptés à la croissance d’un veau !

A ma surprise, notre foie ne serait pas non plus capable de digérer les sucres lents (gluten ou non) qui pour leur part laissent des glaires/viscosités.

Et pourquoi tout cru ? Parce que la cuisson des aliments les appauvrit en énergie. Par conséquent, nous mangeons de la nourriture morte, selon les termes d’Irène, et c’est pourquoi nous avons besoin d’un excitant (alcool, tabac, café, thé etc.) pour nous donner le surplus d’énergie qui nous manque.

Un mémo technique naturel : si on est attiré par un aliment végétal à l’état cru, c’est que notre corps a besoin de ce que cet aliment peut lui apporter. En revanche, les aliments qui nous attirent à l’état cuit seraient notre poison !

 La première chose à faire donc, est de revoir son alimentation. Pour paraphraser Irène, dire que nous sommes malades à cause des microbes, virus et bactéries serait comme dire que c’est à cause des mouches que les poubelles sont sales, alors qu’il faudrait “simplement” les laver !

À chaque fois qu’on est malade c’est le signe que l’on a quelque chose à modifier et que le corps veut se nettoyer. La clé est de rester au repos et à la diète pour que l’énergie se concentre dessus. En effet, la digestion utilise bien 50% de notre énergie. On devrait également en profiter pour aider le corps à éliminer en faisant des purges, en utilisant des huiles essentielles ou en buvant des infusions de plantes adaptées.

Nous sommes ce que nous mangeons

Hippocrate nous l’a pourtant dit “ que ton aliment soit ton remède !”. Ceci dit, notre première nourriture c’est la respiration. Donc j’aurai même dû commencer par vous dire que la base, c’est de prendre le temps de respirer profondément. Sachez également qu’il y a des gens qui ne vivent que de respiration, et d’autres se nourrissent simplement de l’énergie du soleil !!

En alimentant nos cellules avec la bonne nourriture, nous sommes en meilleure santé et plus heureux. En mangeant de la nourriture morte nous restons dans des fréquences basses : la peur, l’angoisse, la dépression, la contrariété, le négatif. En mangeant de la nourriture vivante et pleine d’énergie, nous avons accès à des fréquences plus élevées: amour, tolérance, partage, développement de l’intuition et de la clarté. Nous devenons plus “connectés” à l’intelligence universelle. Bonheur vs douleur.

Nous avons beaucoup parlé de choses que je vous ai raconté il y a peu. Sur la tolérance, la gratitude, le lâcher prise du passé, et sur le fait que notre pensée créé notre réalité.Tout émane de nous, nous sommes les uniques responsables de nos vies. Afin d’être heureux, il faut le décider. Nous avons le choix de nous concentrer sur ce que l’on a et sur ce qui va bien. Et plus on y pense, plus on l’attire ! Cela ne veut pas dire que lorsqu’on est heureux on ne souffre plus. C’est un changement de perception. La certitude que chaque souffrance est là pour nous instruire et nous aider à aller mieux. Elle n’est pas là pour nous détruire.

Après la théorie, vient la pratique ! Car le meilleur moyen de me rendre compte de l’efficacité de ce que préconise Irène est d’essayer. Je vais donc relever le défi de passer à l’alimentation vivante au maximum.

Je n’aime pas me fixer des interdictions alors je m’autorise des écarts de temps en temps, à hauteur d’un plat cuit par jour maximum, mais toujours végétarien et au maximum sans produits laitiers ni sucres lents. Limiter l’alcool aux occasions et troquer mon thé pour des infusions. Par chance, je ne fume pas, déteste le café et je n’ai pas la dent sucrée.

C’est tellement dur de s’y retrouver dans la jungle de ce qu’on doit manger ou pas! Les méthodes d’Irène me semblent couler de source alors je me lance et je vais faire confiance à mon ressenti.


A bientôt

Bertrand