17:29.38S 149:51.09W le jeudi 17 juillet 2014 à Moorea baie de'Opunohu

GRAND PHA
Bertrand et Marie-Helene FERCOT
Fri 18 Jul 2014 05:24
Jeudi 17 juillet 2014 : de Tahiti à Moorea
 
Bertrand
 
Le vendredi 11 juillet alors que nous attendions le bus pour rejoindre Papeete, une dame a eu la gentillesse de s'arrêter pour nous prendre. A 08h15 nous étions devant le bureau du port pour y effectuer nos formalités mais il n'ouvrait qu'à 9h00 nous permettant de discuter avec l'équipage d'un bateau vu à Panama.
Ken, le responsable du port pour la plaisance est très sympathique et efficace. Nous avons rempli le permis de sortie qu'il nous renverra signé par les autorités par email au moment de notre départ. Ensuite nous finaliserons la sortie de Polynésie française à Bora-Bora.
 
Puis nous avons pris un bus pour nous rendre au festival Heiva qui est une grande exposition artisanal de l'ensemble des archipels de la PF. Nous y avons retrouvé des artisans des Marquises et complété la collection de Marie-Hélène.
Pour clore la journée nous avons été diné chez l'ami d'une amie de Marie-Hélène qui habite une très belle maison en hauteur permettant de voir la houle déferlée sur le récif et Moorea à l'horizon. Il nous a invité pour son anniversaire avec comme participation : faire des crêpes avec sa bilig à gaz.
 
N'ayant pas pu trouver de voiture de location, les samedi et dimanche nous sommes restés à bord avec tout de même une visite à Carrefour. J'en ai profité pour réparer le moteur électrique bâbord qui s'était bloqué à cause d'une vis de desserrer et d'une plaquette décollée qui recouvrait un aimant.
 
Tahiti étant un lieu de passage obligé pour régler les formalités administratives, nous y avons rencontrer de nombreux équipages. Depuis le mois d'avril les européens peuvent rester 36 mois (renouvelable dès lors que l'on effectue un aller et retour dans un archipel étranger).
 
Le lundi 14 juillet fut riche en rencontres lors du repas d'anniversaire qui regroupait plus de 20 personnes. Le démarrage de la fabrications des crêpes a été assez difficile, mais après quelques ratés ça a bien débité. J'ai pu assister au coucher du soleil dans un jacuzzi installé sur la terrasse. Marie-Hélène n'ayant pas pris de maillot de bain s'est contentée de prendre des photos.
 
Le mardi 15 à 8h00 nous prenions possession d'un Dacia Duster (voiture confortable avec un bas de caisse très haut perché permettant de rouler tranquillement sur les chemins défoncés). La matinée à été principalement occupée à faire des achats.
L'on ne peux pas se perdre, il n'y a qu'une route qui fait le tour de l'ile.
A midi nous avons fait une halte à port Phaeton pour y rencontrer un couple canadien de Colombie Britannique qui avait construit un Tiki38 très bien fini. Ensemble nous avons grimpé jusqu'à un plateau situé à 500m d'altitude permettant de surplomber l'isthme entre Tahiti Nui et Tahiti Iti.
En fin d'après midi nous nous sommes engagé dans une vallée qui s'enfonce profondément dans l'ile (seul le pourtour de l'ile est habité). Nous avons pu y admirer plusieurs cascades.  Mais le soleil  se couchant à 17h30 et n'ayant pas un 4x4, nous avons repris la route pour retrouver un ancien collègue de travail du radar de Bretagne qui travaille à l'aéroport de Tahiti.
 
Nous avons préféré rester une journée de plus tranquille  et ce n'est que ce matin jeudi 17 juillet que nous avons levé l'ancre.
Comparé à notre arrivée avec une longue houle qui déferlait avec du courant et des remous, la passe de Taapuna était plate sans déferlantes de part et d'autre. Après une heure de moteur pour sortir de la dévente de Tahiti nos avons bien marché à 60° du vent apparent avec des pointes à 8 kts.
Nous avons contourné Moorea par l'est et pu admirer tranquillement le spectacle de cette ile aux cimes dentelées comme aux Marquises et toute habillée de vert . Nous avons pénétré dans la baie d'Opunohu par la passe de Tareu qui était très calme et mouillé l'ancre juste à bâbord après la passe près de la pointe de Vahipahu sur un fond de sable de seulement 4m.
Voici un aperçu du mouillage :
 
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Nana
Bertrand et Marie-Hélène